![Nos 5 coups de cœur des rosés venus d’ailleurs](https://static.latribune.fr/full_width/2370782/coups-de-coeur-roses.jpg)
1. MANUEL OLIVIER (2022) - BOURGOGNE HAUTES-CÔTES-DE-NUITS.
Un rosé de saignée issu de vignes relativement jeunes (10 ans) et d'un terroir où la roche règne en majesté, étonnant par sa fraîcheur et la souplesse de son acidité. On serait tenté de le voir venir de loin, drapé dans sa robe oscillant entre corail et grenadine. Pourtant, il parvient à créer la surprise par un nez digne du framboisier. Ne pas lésiner sur la garde : même quatre ans après, il tient toujours la route. 13,90 euros
2. CLOS SAN QUILICO (2023) - PATRIMONIO.
En matière de vin, le continent n'a pas le monopole de la délicatesse. La preuve à travers cette cuvée bio dans laquelle le niellucciu s'impose en maquisard, complice du discret grenache. Les fruits se parent de velours, la bouche d'une amplitude toute minérale. De quoi lui confier les yeux fermés une assiette de lonzu ou de coppa sans y aller par quatre chemins. 11,40 euros
3. ROSÉ DE MINIÈRE (2022) - BOURGUEIL.
Dénué d'aspérité, ce 100 % cabernet franc mise tout sur sa force cristalline. Droit, franc du col(lier), il tient sa fraîcheur aromatique du sol sableux sur lequel sont vendangés ses raisins. À l'œil, les amateurs pourraient confondre son allure rose pâle et paille d'or avec celle d'un provençal pur jus. Ses 13,5° d'alcool s'éclipsent sous des arômes de pêche et d'agrumes, pour ne laisser qu'une élégante fraîcheur. 12 euros
4. ROSÉ-DES-RICEYS LA FORÊT (2020) / ALEXANDRE BONNET - CHAMPAGNE.
Vu (et bu) comme ça, le pinot noir attise la curiosité. Empli de carmin et de rubis, le verre mérite de reposer cinq petites minutes avant d'être porté aux lèvres. Le temps pour ce nectar - élevé au rang de rosé gastronomique - de libérer ses arômes de cerise et de fruits des bois. Puis, par ordre d'apparition sur les papilles, groseille, framboise et violette prennent le relais. Un vin charnu au grand potentiel de garde (jusqu'à huit, dix ans), qui n'a rien contre jouer les chevaliers servants pour une viande cuisinée à sa hauteur. 40 euros
5 MIRAMAR (2023) - FRONTON.
Encore un flacon qui fera mentir la rusticité présumée de certains vins du Sud-Ouest. Produit au Château Laurou, entre Tarn et Garonne, ce 100 % négrette s'est choisi ses propres parcelles et une vinification étudiée pour gagner quelques galons de tendresse. Le palais s'émeut des fruits rouges comme du côté charnu, avant de transformer l'essai grâce à une finale qui ne lâche rien sur le terrain du goût. 13,90 euros
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