La motivation première de souscription est d'ordre financier : le souscripteur souhaite en effet être certain de pouvoir faire face aux coûts induits par la perte d'autonomie, et ainsi se donner toutes les chances de pouvoir rester le plus longtemps possible à son domicile. C'est aussi le meilleur moyen pour ceux qui disposent d'un patrimoine de le préserver. En effet, il ne sera ainsi pas nécessaire de liquider une partie de ses actifs, parfois au plus mauvais moment, pour financer les charges induites par la perte d'autonomie. Toutefois, cette vision reste très partielle car elle ne tient pas compte de la dimension humaine de la dépendance. Lorsque nous sommes confrontés à la perte d'autonomie, que recherchons-nous vraiment ? Un chèque ou une main tendue ? Ce n'est qu'à ce moment là que l'importance du volet de services proposés par l'assureur prend tout son sens, en complément de la garantie financière. Bien souvent, la personne qui aura souscrit un contrat dépendance sera en premier lieu confrontée à la dépendance de ses parents. Elle aura alors besoin qu'une large palette de services « aidants » lui soient proposés : écoute psychologique, protection juridique, solutions de répit, ... Mais au-delà de ces services, un soutien humain bienveillant sera indispensable. C'est à travers un interlocuteur unique, un référent qui coordonnera l'ensemble des interventions, que la couverture assurantielle prendra toute sa dimension. Ainsi, l'objectif premier d'un contrat dépendance est de préserver le cercle familial. A l'idéal, le contrat dépendance doit protéger les enfants de l'assuré, mais aussi ses parents si ces derniers ne sont pas assurés, ce qui est le cas la plupart du temps, compte tenu des taux de couvertures actuels.
Souscrire un contrat dépendance pour soi, mais aussi pour les autres ?
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