Le déficit public s’élève à 5,5 % du PIB, Bruno Le Maire maintient son objectif de repasser sous 3% de PIB en 2027

En 2023, le déficit public français atteint 5,5% du PIB à 154 milliards d'euros, indique l'Insee ce mardi. La dette publique française atteint, elle, 110,6% du PIB fin 2023.
La semaine passée, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait préparé les esprits, indiquant que le déficit public serait supérieur à 5%.
La semaine passée, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait préparé les esprits, indiquant que le déficit public serait supérieur à 5%. (Crédits : POOL)

[Article publié le mardi 26 mars 2024 à 07h33 et mis à jour à 12h25] La facture est salée. Comme attendu, l'Insee a dévoilé ce mardi matin l'ampleur du déficit public en 2023. « Le déficit public pour 2023 s'établit à 154,0 milliards d'euros, soit 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 4,8 % en 2022 et 6,6 % en 2021 », indique l'institut ce mardi matin. Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'il excède les 5% : le déficit avait en effet grimpé à 6,4% en 1993, 7,2% en 2009 et même 9% en 2020.

« Ce chiffre marque une dégradation de 15,8 milliards d'euros par rapport aux dernières prévisions », a indiqué sur le réseau X le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave.

 « Les recettes ralentissent nettement en 2023 : elles progressent de 2,0 % après +7,4 % en 2022, complète l'Insee. Le taux de prélèvements obligatoires diminue et s'établit à 43,5 % du PIB après 45,2 % en 2022, à un niveau proche de l'avant Covid (43,9 % en 2019). »

Lire aussiLutte contre le déficit public : les élus locaux ne veulent pas être la variable d'ajustement

Le Maire maintient l'objectif de 3%

Les dépenses ont elles aussi « un peu » ralenti : « Elles augmentent de 3,7% après +4,0% en 2022 », indique l'Insee. « En proportion du PIB, les dépenses continuent de reculer et s'établissent à 57,3% du PIB après 58,8% en 2022 », précise-t-il, mais elles restent cependant « sensiblement supérieures à l'avant Covid (55,2% du PIB en 2019) ».

Les dépenses de fonctionnement (+6,0%) et les prestations sociales « accélèrent » (+3,3%, après +1,2% en 2022), portées « par la revalorisation des prestations indexées sur l'inflation », indique l'institution.

La dette publique française atteint, elle, 110,6% du PIB fin 2023, a précisé l'Institut national de la statistique et des études économiques. C'est moins qu'en 2022, où elle s'affichait à 111,9%, mais presque un point de pourcentage au dessus de la prévision du gouvernement (109,7%).

« À la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique au sens de Maastricht s'établit à 3 101,2 milliards d'euros, soit une augmentation de 8,1 milliards d'euros, après +41,4 milliards d'euros au trimestre précédent », détaille l'Insee.

« Les finances publiques de l'Etat doivent être rétablies. Ma détermination (...) est intacte : je maintiens l'objectif de 3%. Cela demandera beaucoup de détermination et de méthode », a réagi Bruno Le Maire au micro de RTL, dans la foulée de cette publication.

« Ca ne peut plus être open bar »

Le locataire de Bercy a reconnu une « situation exceptionnelle, où les recettes fiscales ne suivent pas ». Interrogé sur les pistes d'économies, Bruno Le Maire appelle à une « prise de conscience collective ».

« On peut parfaitement faire des économies sur la dépense publique sans aller piocher dans les poches des Français et je reste totalement opposé à toute augmentation d'impôts sur nos compatriotes », a déclaré le ministre, en relevant que les entreprises aussi « payent des impôts ». Il s'est uniquement montré ouvert à une hausse de la contribution sur la rente inframarginale des énergéticiens, gonflée ces dernières années par la hausse des prix de l'énergie.

Cette taxe n'a rapporté en 2023 « que 300 millions (d'euros) soit dix fois moins que ce qui était prévu et anticipé par la CRE », la Commission de régulation de l'énergie, ce qui n'est « pas acceptable », a déploré Bruno Le Maire lors d'un point avec la presse, y voyant « un problème de justice et d'efficacité fiscale ».

Ces déclarations interviennent une dizaine de jours après un rapport de la Cour des comptes soulignant que ce dispositif ne génère pas de recettes « à la hauteur de ce qui serait équitable pour les consommateurs » et suggérant au gouvernement de « proposer au Parlement de faire évoluer le champ et les modalités de calcul de la CRI au titre de 2024, afin d'en augmenter le rendement ».

« Mais pour le reste, je refuse cette solution de facilité qu'on a depuis 30 ou 40 ans en France [dire] les Français vont payer, dès que ça va mal sur les comptes publics », a insisté Bruno Le Maire.

L'opposition tire à boulets rouges

Ce mardi matin, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a regretté mardi le dérapage « important » et « très, très rare » du déficit de la France.

« Je ne suis plus surpris, on supputait ce chiffre depuis quelques jours, mais c'est tout de même un dérapage dans l'exécution qui est important, pas tout à fait inédit mais très, très rare », a-t-il estimé sur France Inter.

« Monsieur Macron est comptable de ce bilan désastreux ! », a réagi de son côté sur X le patron des Républicains Eric Ciotti, évoquant un « chant du cygne » des finances publiques.

« La politique du gouvernement est en situation d'échec », a renchéri sur Public Sénat le rapporteur du Budget au Sénat, Jean-François Husson (LR), pour qui le ministre de l'Economie et des Finances « Bruno Le Maire est discrédité et décrédibilisé, sa responsabilité est engagée ». « C'est un effondrement de l'autorité de la France en Europe », a-t-il jugé.

Cela présage d'une « saignée sans précédent sur les finances publiques », a regretté sur France 2 Manuel Bompard (LFI), voyant dans le chiffre de l'Insee un « désaveu cinglant », qui serait « d'abord le bilan d'Emmanuel Macron ».

La publication de l'Insee intervient à un mois du prochain verdict des agences de notation. Le 26 avril, Fitch et Moody's donneront une nouvelle appréciation de la capacité de la France à rembourser sa dette. La décision de l'agence S&P, la plus redoutée, est, elle, annoncée pour le 31 mai. Une dégradation de la note française pourrait renchérir le coût de ses emprunts et grever encore un peu plus les finances publiques.

Déjà, la semaine passée, l'exécutif avait préparé les esprits. Le déficit public français « sera au-dessus des 5% » du Produit intérieur brut (PIB) en 2023, avait ainsi réaffirmé lundi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, au micro de RMC. Il avait précédemment prévenu que ce chiffre serait « significativement » plus élevé que les 4,9% initialement prévus.

50 milliards d'euros d'économies

La semaine passée, le chiffre de 5,6% du PIB avait été avancé, corroboré lors d'une visite jeudi à Bercy du rapporteur général de la commission des Finances du Sénat Jean-François Husson. Ce dernier avait alors fustigé la « gestion budgétaire calamiteuse » du gouvernement, « incapable de suivre la trajectoire budgétaire qu'il a lui-même fait adopter ».

Le chiffre de l'Insee était d'autant plus attendu que chaque décimale a un impact sur les finances publiques. « Pour faire simple, chaque 0,1 point » de PIB de déficit supplémentaire en 2023 « représente environ 3 milliards » d'euros manquant dans les caisses de l'Etat, a expliqué à l'AFP l'économiste Mathieu Plane.

Au troisième rang des pays les plus endettés de la zone euro, la France a promis à ses partenaires européens de revenir sous les 3% de PIB de déficit en 2027. Cela équivaut à 50 milliards d'économies minimum, selon la Cour des comptes.

Lire aussiDégradation du déficit français : Pierre Moscovici alerte sur « une situation des finances publiques très préoccupante »

Le retard accumulé en 2023 risque toutefois de peser très fortement en 2024 et les années suivantes. Dans les notes techniques de Bercy consultées par le Sénat, le gouvernement envisageait que, sans mesure corrective, le déficit public grimperait à 5,7% en 2024 (contre une baisse à 4,4% actuellement prévue) et à 5,9% en 2025 (contre 3,7%).

Lire aussiSanté : sur les affections de longue durée (ALD), « la vision de Bruno Le Maire est erronée » (Frédéric Bizard, ESCP)

Une hausse d'impôts inévitable ?

Pour ce faire, le gouvernement devra inévitablement effectuer un nouveau tour de vis budgétaire, a concédé vendredi le président Emmanuel Macron, alors qu'est aussi attendue mardi la publication par l'Insee de la dette publique pour l'année 2023 (initialement prévue à 109,7% du PIB).

Depuis la fin de la semaine dernière fleurit une autre idée pour renflouer les caisses, qui divise la majorité : une hausse ciblée des impôts, alors que le gouvernement s'y est presque toujours refusé depuis 2017. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance) veut pousser la majorité à « entamer une réflexion » sur les entreprises réalisant des « superprofits » ou versant des « superdividendes ». Elle a reçu l'appui lundi de François Bayrou, président du MoDem. Le chef de file des députés MoDem, Jean-Paul Mattei, propose, lui, de relever le taux du prélèvement forfaitaire (« flat tax ») sur les revenus du patrimoine, une mesure qui ciblerait les contribuables les plus aisés.

Selon le gestionnaire d'actifs Janus Henderson, 63,2 milliards d'euros ont été reversés par 40 des plus grosses entreprises françaises à leurs actionnaires en 2023, un montant record.

Lire aussiHausse de la fiscalité : première brèche chez « Renaissance », Yaël Braun-Pivet pour taxer les superprofits et les superdividendes

Des débats parlementaires agités en perspective

Bruno Le Maire, d'abord fermé à cette idée, et qui assurait vendredi que le gouvernement n'envisageait pas de taxer d'autres superprofits que ceux des énergéticiens, s'est cependant dit « ouvert aux discussions ». En revanche, Bruno Le Maire s'est dit « prêt à mettre en place une imposition minimale au niveau international sur les plus hauts revenus », « pour éviter que certains des plus fortunés en Europe puissent échapper à leur juste part d'impôt », une idée qu'il avait déjà développée fin février en marge d'un G20 des ministres des Finances au Brésil.

« C'est normal que dans une majorité, il puisse y avoir des débats », a-t-il concédé lundi. « Après je vous donne ma conviction (...): pour moi, la vraie solution est plus la baisse des dépenses publiques, puisque c'est là qu'on a le niveau le plus élevé, plutôt que de continuer à augmenter les impôts », a-t-il ajouté.

Pour rappel, dix milliards d'euros de coupes ont déjà été actées mi-février sur le budget de l'Etat 2024. Mais il faudra compléter l'ajustement « dans toutes les actions utiles de la dépense publique », a-t-il indiqué, visant notamment les dépenses sociales ou des collectivités locales.

Mi-mars, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave avait estimé qu'il faudrait trouver « au moins 20 milliards » d'euros d'économies dans le budget 2025, et annoncé de nouveaux thèmes de revues des dépenses publiques, concernant notamment celles liées aux affections de longue durée (ALD), les aides au cinéma ou encore l'absentéisme dans la fonction publique.

Lire aussiAssurance chômage : durcir les règles favorise-t-il vraiment le retour à l'emploi ?

Bruno Le Maire plaide aussi pour durcir à nouveau les règles d'indemnisation des chômeurs, une mesure également portée par Les Républicains dans leur « contre-budget » présenté à l'automne 2023.

(Avec AFP)

Commentaires 68
à écrit le 22/04/2024 à 9:08
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Un point de vue du nouveau candidat à la tête de la banque centrale helvétique (BNS) [https://michelsanti.fr/capitalisme/orthodoxie-economique] sur les ravages du dogmatisme économique ("Le déclin de l'empire européen").

à écrit le 26/03/2024 à 18:53
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Alors là ..je ploussoie à gorge déployé ! ....Ce mardi matin, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a regretté mardi le dérapage « important » et « très, très rare » du déficit de la France. Allez vérifier les performances...

à écrit le 26/03/2024 à 18:06
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Sortir de l'Euro et dévaluer le Franc de 20%.

le 27/03/2024 à 9:01
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Les traités européens sont ainsi faits qu'on ne peut pas sortir de l'Euro une fois qu'on y est entré. Aucune clause de sortie de l'Euro n'existe. La seule solution pour sortir de l'Euro est de sortir de l'Union. Donc solution : sortir de l'Union, et ...

le 27/03/2024 à 12:19
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C'est un mensonge de dire qu'on ne peut pas sortir de l 'euro ou de l UE...Au contraire, c'est simple et facile, tout est question de volonté politique...Les politiciens menteurs diront c'est pas possible.... y a que dans les dictatures que c'est pas...

le 27/03/2024 à 13:40
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En la matière, que disent les traités européens? Pas grand-chose, en fait. Si le Traité de Lisbonne prévoit bien une clause de sortie de l'Union européenne à son article 50 - "Tout État membre peut décider de se retirer de l'Union" suivant une procéd...

à écrit le 26/03/2024 à 13:57
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Dans le prive face à un tel désastre les acteurs démissionnent il y va de l'honneur. Dans le politique RAS et on continue à nous raconter un conte de fées comme les 3 points. Si le Président est ancré pendant 5 ans à son poste le ministre de l'économ...

le 26/03/2024 à 19:07
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Oh, ce n'est pas rare que des grands patrons partent avec chèque énorme et qu'on se rende compte après coup qu'ils avaient en fait géré n'importe comment et dissimulé la poussière sous le tapis, comme Thierry Breton à la tête d'Atos...

à écrit le 26/03/2024 à 12:38
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Une nouvelle étude de l'Institut des politiques publiques (IPP), intitulée "Quels impôts les milliardaires paient-ils ?", révèle que plus on est fortuné, moins on paye proportionnellement d'impôts en France. Si le taux d'imposition effectif sur les r...

le 26/03/2024 à 14:57
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Au niveau national on n'a pas le choix. Les très riches et les très grandes entreprises n'appartiennent à aucune nation et pourront tjrs arbitrer. Il faut baissere les impôts aussi pour les autres: c'est la seule justice possible au niveau national.

le 26/03/2024 à 20:36
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@Adieu BCE. Et qui commence à donner l'exemple?

le 26/03/2024 à 23:53
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@Raymond; Constatation faite par des milliardaires aux USA... qui avaient demandé à payer plus d'impôt.

le 27/03/2024 à 9:03
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Et vous croyez que c'est différent dans les autres pays ? Aux USA , essayer de payer le moins d'impôts possible est un droit constitutionnel.

à écrit le 26/03/2024 à 11:56
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Il suffit de taper sur les collectivités locales. Sont pleins de pognons surtout celles qui ont augmenté la valeur locative & leur pourcentages. Pour certaines c'est difficile mais il y en a qui dépensent sans compter: une ferme pédagogique par ci et...

à écrit le 26/03/2024 à 11:20
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On a un gouvernement qui dépense sans compter car ce n'est pas leur argent mais le notre. Le déficit a bien dû passer de 1 à 2 à 3 à 4 avant d'arriver à près de 6, sans aucune réaction !

à écrit le 26/03/2024 à 10:45
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Les budgets sont toujours faits avec des hypothèses de croissance optimistes irréalistes, et le suivi budgétaire est laxiste, il n'y a donc pas lieu d'être surpris par le crash landing du ministère de la communication et son bonimenteur en chef Mr ...

à écrit le 26/03/2024 à 10:41
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À tous ceux qui croient encore aux vertus du néolibéralisme - ce courant idéologique dominant qui peut aussi bien gangrener la gauche que la droite de l'échiquier politique, et qui n'a plus rien à voir avec le Libéralisme des Lumières - comprenez une...

le 26/03/2024 à 12:21
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Il n'y a pas un seul type de marché. Les marchés locaux, les foires et les principaux lieux d'échanges ne se sont pas développé par la violence de l'état mais par l'initiative de tous ceux qui ont vu l'opportunité de gagner de l'argent en rendant ser...

le 26/03/2024 à 12:25
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Il n'y a pas un seul type de marché. Les marchés locaux, les foires et les principaux lieux d'échanges ne se sont pas développé par la violence de l'état mais par l'initiative de tous ceux qui ont vu l'opportunité de gagner de l'argent en rendant ser...

le 26/03/2024 à 14:04
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@Adieu BCE. [Je suis d'ailleurs d'accord que sous le regime néo-libéral, dans le sens de Reagan et Milton Friedman, l'état n'est pas moins puissant mais juste au service d'intérêts et d'une cause différente. Mais cela ne change pas l'essentiel: c'est...

le 26/03/2024 à 23:15
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@AdieuBCE le régime néo-libéral, c'est en fait l'Etat mis au service des générations désireuses de préserver leurs juteuses rentes acquises pendant les 30 Glorieuses au détriment des nouveaux entrants, ce n'est pas pour rien si l'électeur type de Mac...

à écrit le 26/03/2024 à 10:26
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"Il peut le dire!... Il peut le dire!..."; ça ne vous rappelle pas le fameux sketch avec Pierre D. et Francis B.? Il ne reste plus qu'à faire, et ça, c'est autre chose!

à écrit le 26/03/2024 à 10:25
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Le Maire se comporte en futur candidat à la présidentielle. Si des impôts augmentent, ce sera bien sûr de la responsabilité du 1er ministre et du président, ses supérieurs hiérarchiques.

à écrit le 26/03/2024 à 9:39
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["...Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'il excède les 5% : le déficit avait en effet grimpé à 6,4% en 1993, 7,2% en 2009 et même 9% en 2020...] Merci, mais pour rappel, depuis ces trente dernières années nous avons pu aussi nous rendre com...

le 26/03/2024 à 11:58
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Et pour cause, le fonds de commerce des politiques et en particulier du centre droit est de gérer à sens unique pour une tranche d'âge déjà en retraite en 1993 ou assez près de l'être pour avoir l'assurance de bénéficier des avantages de la mondialis...

à écrit le 26/03/2024 à 9:32
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macron et lemaire , soit disant des cadors de la finance ! Et on continue dans l'affichage , la com et le mensonge. Au secours.

à écrit le 26/03/2024 à 9:29
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Déficit, dette, oui...Et? L'argent doit être placé moyennant intérêt et les investisseurs se bousculent pour prêter à la France ET ils s'y retrouvent puisque nous payons des intérêts élevés. Tant qu'il y aura des prêteurs!...mais il y aura toujours ...

le 26/03/2024 à 9:39
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Drahi trouvait toujours des preteurs jusqu a l annee derniere. Et la pas de bol, il n en trouve plus et donc propose a ses creanciers -40 %... Ca la meme chose avec la France, a un moment on ne va plus etre capable de payer les interets (ne parlons m...

le 26/03/2024 à 10:09
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@Valbel Toujours n'existe pas en finance. Quand ça ne passera plus ça ne passera plus. La confiance disparaît d'un coup et sur les marchés on passe de tout à rien très rapidement. Cela pourra se passer dans 10 ans mais les vrais responsables seront ...

le 26/03/2024 à 12:05
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@,Réponse de @Valbel89 Drahi (comme Naouri ) sont des prédateurs financiers agissant dans la sphère privée. La France n'est ni Casino, ni Altice. @reponse de adieu BCE - ce serait justement en disant " adieu BCE et UE " que nous aurions de vrais pr...

le 26/03/2024 à 19:16
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@Valbel89 : oui, les marchés savent que l'Etat sait faire rentrer l'impôt et que les dépenses baisseront bientôt toutes seules car le temps va bientôt enfin nous débarrasser du vieil électorat LR qui emm... tout le monde en plus de coûter un pognon d...

à écrit le 26/03/2024 à 9:20
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Souvenir : Monsieur « 3% », c'est lui. Pull en cachemire bleu et petites lunettes, Guy Abeille est l'inventeur d'un concept martelé par tous les gouvernements de droite comme de gauche depuis trois décennies : « Le déficit public ne doit pas dépa...

à écrit le 26/03/2024 à 9:18
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Nous entendons l'histoire des 3% comme le Blue Sky, un jour peut être mais toujours après les élections. Comment un ministre des finances aussi mauvais peut il rester à son poste? Comment un président peut accepter de dépenser 28% de plus que ses ren...

à écrit le 26/03/2024 à 9:16
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Encore récemment, les sénateurs et les députés se sont octroyés des augmentations de rémunérations 700 € pour les sénateurs et 300 € pour les députés !!!!!! Ils ont aussi encore davantage assoupli les règles en matière d'exonérations d'impôts au pr...

à écrit le 26/03/2024 à 9:14
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On est confronté aux limites du clientélisme Macronien. Ils avaient l’occasion de remettre les comptes à flot avec une forte inflation, mais on ne sort pas de ces blagueurs. Un sondage, une lâcheté. Le système est bien verrouillé pour surtout ne pas ...

le 26/03/2024 à 11:12
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Aucun autre parti n'a une baguette magique !

à écrit le 26/03/2024 à 9:09
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Incroyable qu'un tel décalage puisse subsister entre les prévisions et la réalité ... il faudrait à minima chercher les causes et les solutions de ce dysfonctionnement.

le 26/03/2024 à 9:26
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comment se fait il qu'il n'y ait aucune publication de dépenses et vente par secteur de publie par exemple l'automobile, l'électroménager ', meubles, machine outils, les garder au secret ne sert a rien sauf a designer le peuple responsable alors ...

à écrit le 26/03/2024 à 9:05
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Vous pouvez compter sur Bruno Le Maire pour réduire les dépenses en taxant et pour taper sur le privé, les entreprises, les chômeurs, les pauvres mais pour s'attaquer à la vraie dépense et aux gaspillages de l'argent de l'état par les députés, sénate...

à écrit le 26/03/2024 à 9:01
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S'il y a un manque de recettes, c'est aussi que notre banquier d'affaires brade la france et donne nos fleurons à l'etranger (Alsthom aux américains, Alcatel aux finlandais, Lafarge aux suisse, Essilor et PSA aux italiens, Pechinayyajx américains, s...

à écrit le 26/03/2024 à 8:59
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Au profit de qui ont-ils endetté la France ? suppression de l'ISF, flat tax, diminution du taux de l'impôt sur les sociétés .... Ils ont dépecé la France pour libéraliser davantage le marché. A présent, ils ne veulent même pas suivre les préconisatio...

le 26/03/2024 à 10:03
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95% de l'endettement c'est à cause de l'hypertrophie dépensière. La France est le pays le moins libéral et le plus taxé d'Europe et on en voit les resultats

le 26/03/2024 à 10:26
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@Voilà. Enfin quelqu'un saisi le problème de fond 👏(voir aussi mon post plus haut sur le fil). "La dette française s'affichait à ~ 515 milliards d'euros en 1993 pour ~3 100 milliards d'euros fin 2023 (yc le coût du roulement de la dette et l'effet bo...

le 26/03/2024 à 11:16
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Nous sommes le pays le plus taxé au monde et vous voudriez en ajouter ? Aucun pays de l'UE n'a d'isf et la flax tax est en moyenne de 25 % alors que nous sommes à 30 %.

le 26/03/2024 à 12:22
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@Adieu BCE. [La France est le pays le moins libéral et le plus taxé d'Europe et on en voit les resultats] La France a embrassé (sur le front de la politique monétaire) le néo-libéralisme en 1973, alors en effet le pays n'a rien de Libéral selon les p...

le 27/03/2024 à 1:17
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@AdieuBCE : "La France est le pays le moins libéral et le plus taxé d'Europe et on en voit les résultats " en fait on ne fait pas si mal que ça quand on compare les pays de culture comparable car leur donne démographique est bien plus facile, du moin...

à écrit le 26/03/2024 à 8:55
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Les solutions envisagées, ALD et indemnisation des chômeurs, sont du ressort du budget de la sécurité sociale. Le déficit de la sécurité sociale pour 2023, c'est 11 milliards d'€, à comparer aux 154 milliards du déficit de l'ensemble du budget de l'E...

à écrit le 26/03/2024 à 8:53
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Cela veut rester au pouvoir malgré les échecs, ce qui prouvent bien qu'ils ont plus à y gagner que la majorité des français... dans cette l'histoire !

à écrit le 26/03/2024 à 8:49
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Il faut remettre au travail les rentiers !! Il y a trop de rentiers par héritage dans ce pays, ça finira très mal

le 26/03/2024 à 9:10
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On pourrait aussi mettre au travail les assistes, il y en a trop ca finira mal

le 26/03/2024 à 9:33
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@josef et jataf - Faut qu'on y a qu'à....si c'était aussi simple ON y aurait déjà pensé et mus en œuvre les solutions.

le 26/03/2024 à 16:51
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En fait, c'est lié : le paradigme initié par Thatcher/Reagan renforce les positions acquises de boomers s'étant enrichis facilement et rapidement dans les années 70 et ce au détriment des nouveaux entrants qui se seraient révoltés si l'Etat n'avait p...

à écrit le 26/03/2024 à 8:46
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C'est l'objectif en fait donc tout va bien au contraire ! Ils ont surendetté le pays pendant le covid en enrichissant même des restaurateurs qui n'avaient jamais autant gagné de leur vie et sans travailler ! Leurs quantitative easing ont créé l'in...

à écrit le 26/03/2024 à 8:46
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Qui croit encore en MR LE MAIRE ??????? LA PREMIERE chose serait qu'il montre l'exemple pas avec les 700 € des sénateurs et 300 des députes il faut également supprimer les subventions à toutes ces associations en permanence dans la rue .EN FRANC...

le 26/03/2024 à 8:56
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Il fallait bien acheter l'opposition et l'impliquer contre son plein gré ! ;-)

à écrit le 26/03/2024 à 8:43
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a quoi ca sert de mettre plus deau dans le tuyau si celui ci est percé de toute part ? augmenter les impots sans arreter la gabegie ne sert a rien ! ah oui, les 2 plus gros poste de depenses (pension et secu) profitent aux electeurs de macron, imposs...

le 26/03/2024 à 9:00
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Pension et secu appartiennent au monde des cotisations et non de l'impôt !

le 26/03/2024 à 9:50
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Nous ne sommes plus dans les années 70 et dans une économie libéralisée, une part croissante des entreprises privées ne sont viables que parce que l'Etat paie (à crédit) les cotisation à leur place...

à écrit le 26/03/2024 à 8:35
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Le gros problème, c'est que les dépenses les moins justifiées servent à acheter le vote d'un électorat d'inactifs retraités sans lesquels notre brave Bruno devrait traverser la rue pour aller chercher un vrai travail vu qu'il a démissionné de la FP p...

le 26/03/2024 à 8:41
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Tout a fait. Le premier poste de depense c est le paiement des pensions (encore augmente de 5% il y a peu). Le second poste c est les soins medicaux quais gratuit qui la aussi beneficient massivement aux electeurs macronistes. Et comme il est hors de...

le 26/03/2024 à 8:58
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on parle du budget de l etat qui est en deficit de 150 milliards depuis des annees. l assurance retraite est en excedent et les complementaires agirc arrco aussi. vous mel . la piste du gouvernement est de piquer dans les cotisations pour p...

le 26/03/2024 à 8:59
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@cd : et outre les dépenses pour les macronistes, d'autres dépenses servent à prendre en charge les naufragés du libre-échange auquel sont attachés les boomers à la retraite car au temps où l'Etat était plus svelte, des pans entiers du privé étaient ...

le 26/03/2024 à 9:56
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@encoreunefake : pour votre information, quand un salarié du privé est rémunéré autour du Smic, l'Etat paie les charges à la place de l'employeur et complète le salaire de l'employé avec un impôt négatif; sans ces astuces, il y a longtemps que des pa...

à écrit le 26/03/2024 à 8:31
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"Les dépenses de fonctionnement (+6,0%) et les prestations sociales "accélèrent" (+3,3%, après +1,2% en 2022), portées "par la revalorisation des prestations indexées sur l'inflation", indique l'insee." Dans ces deux chiffres il y a le crime et ça n...

à écrit le 26/03/2024 à 8:29
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Il faut faire des économies sur les subventions inutiles , notamment la culture(tous les festivals doivent se débrouiller seuls sans subvention, l'avance sur recette des films doit être supprimée) Les aides diverses style AME RSA doivent être réserv...

à écrit le 26/03/2024 à 8:27
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Les gens profitent pleinement de la " générosité " des mesures de soutien du gouvernement. Mais le Père Noël n'existe pas. Vous le savez aussi. Pourtant, vous avez empoché cet argent. Vous devez maintenant le rembourser.

à écrit le 26/03/2024 à 8:14
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Nos génies de la finance se trouvent face à un mur, qu'ils ont niés jusqu'à présent, mais les réalités sont là. Depuis le temps que des propositions de réduction des dépenses à tous niveaux ont été émises, rien n'a été fait. Et malheureusement je cra...

à écrit le 26/03/2024 à 8:07
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Nos dirigeants sont nuls. A quoi nous servent ils à par nous enfoncer sans cesse et nous taper dessus en nous disant que sinon, s'ils ne nous tapent pas dessus ils nous taperons encore plus fort dessus ?

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