
En février, l'inflation retrouve ses rythmes automnaux après s'être tassée au début de l'hiver. Avec 6,2% sur un an, cette légère hausse « serait due à l'accélération des prix de l'alimentation et des services », selon l'Insee, qui constate à l'inverse un ralentissement de la hausse des prix de l'énergie.
Une inflation à deux chiffres pour les produits alimentaires
Selon l'Insee, les produits alimentaires se sont renchéris en février de 14,5% sur un an après avoir progressé de 13,3% en janvier. La progression est particulièrement marquée pour les produits frais (14,2% sur un an après 10,2%).
Les prix des services ont aussi progressé plus rapidement qu'en janvier (+2,9% contre 2,6%), « tirés par le rebond des prix des services de transport. ». Et « avec la fin des soldes d'hiver », la hausse des prix des produits manufacturés s'accélère elle aussi, mais plus légèrement (4,6% sur un an après 4,5% en janvier).
La croissance du coût de l'énergie ralentit nettement
Enfin, la croissance du coût de l'énergie ralentit nettement en février (14% sur un an après 16,3%), la revalorisation de 15% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er février « étant atténuée par le repli des prix des produits pétroliers. » L'Insee doit publier mi-mars une seconde estimation plus détaillée de l'inflation au mois de février.
En Espagne, aussi, l'inflation a très légèrement rebondi en février pour atteindre 6,1% sur un an, poussée par la hausse des tarifs de l'électricité, selon une estimation provisoire publiée ce mardi par l'Institut national des statistiques (INE).
Ce chiffre, qui doit encore être confirmé, est supérieur de 0,2 point au niveau de janvier (5,9%), mais reste très éloigné du pic de 10,8% atteint en juillet, un record depuis le début des séries statistiques, il y a 38 ans, en Espagne.
(Avec AFP)
Le gouvernement lance son plan alimentaire « Mieux manger pour tous » Selon RTL, le gouvernement va annoncer un plan d'aide alimentaire à destination des Français les plus précaires. L'idée serait de récupérer des produits frais - fruits et légumes - que n'arrivent pas à vendre les agriculteurs ou bientôt périmés dans les grandes surfaces. Un fonds de 60 millions d'euros servira à financer des ateliers de transformation pour faire des conserves, des confitures, des plats préparés plus faciles à stocker qui seront ensuite distribués à des familles qui en ont besoin. L'idée de financer un nouveau chèque alimentaire est donc écarté.
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