Paris 2024 : LVMH négocie pour devenir sponsor de premier rang des JO

« Le contrat (…) est en discussion », a déclaré Bernard Arnault lors de l'assemblée générale de LVMH ce jeudi au sujet des rumeurs de sponsoring des JO Paris 2024 par le géant du luxe. « Comme toute discussion, il peut se terminer par une signature ou non », a tempéré le PDG et fondateur du géant du luxe.
LVMH est la première capitalisation d'Europe, valorisée à 448 milliards d'euros.
LVMH est la première capitalisation d'Europe, valorisée à 448 milliards d'euros. (Crédits : CHRISTIAN HARTMANN)

La plus grande entreprise française devrait sponsoriser l'un des évènements sportifs les plus suivis au monde. Le PDG et fondateur emblématique de LVMH Bernard Arnault a évoqué ce jeudi un contrat de sponsoring « en discussion » entre le leader mondial du luxe et les Jeux olympiques de Paris en 2024, confirmant les rumeurs des derniers mois.

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« Le contrat dont vous parlez n'est pas signé. Il est en discussion et comme toute discussion, il peut se terminer par une signature ou non », a tempéré Bernard Arnault, à la suite de la question d'un actionnaire lors de l'assemblée générale de LVMH.

A la recherche de financements pour équilibrer le budget des JO 2024, l'une des exigences de l'Etat qui suit attentivement les finances du projet, le comité d'organisation (Cojo) espère un contrat de cette ampleur après avoir déjà signé cinq sponsors de premier rang, à savoir BPCE, Orange, EDF, Sanofi et Carrefour.

Budget gonflé par l'inflation

80% du budget sponsoring était déjà bouclé fin 2022 d'après le Cojo. L'arrivée de LVMH comme sponsor signifierait une enveloppe supplémentaire de 100 à 150 millions d'euros, loin d'être négligeable. Ce budget du Cojo est alimenté par les recettes de billetterie, des sponsors et une contribution directe du Comité international olympique (CIO). Les fonds sont donc issus à 96% du privé.

Fin 2022, les besoins de financement sont passés à 4,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 10% liée pour l'essentiel à l'inflation. Depuis, le budget a gonflé de près de 600 millions d'euros depuis 2018. Rien d'inhabituel à cela. De Rio à Athènes, d'autres villes organisatrices ont connu des dérapages budgétaires d'une toute autre mesure, de l'ordre de plusieurs milliards d'euros.

Derrière les entreprises dites « premium » qui seront les plus exposées en échange de leur contribution, d'autres catégories de sponsors existent. Parmi eux, Airbnb, Alibaba, Coca Cola, Intel, Samsung ou Toyota ont été sélectionnés pour Paris 2024.

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Du côté de LVMH, l'entreprise possède les moyens de devenir un sponsor de premier rang des Jeux Olympiques de Paris. Devenue au tournant de l'année 2023 la première entreprise européenne de l'histoire à dépasser 400 milliards d'euros de valorisation, LVMH est sans conteste la première capitalisation du continent à 448 milliards d'euros. Ses résultats financiers volent de record en record, tant sur le plan des ventes que des bénéfices. Son chiffre d'affaires du premier trimestre dépasse les 21 milliards d'euros, tiré par la mode et maroquinerie, en progression de 17% sur un an dans la continuité d'une année 2022 exceptionnelle.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 21/04/2023 à 0:06
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C est drôle la moyenne des dépenses - ne pas confondre avec Budget souvent sous-estime -des Jo est plus de10 milliards que de 3 ou 4 comme annoncé ici .. ou le gouvernement t a t il trouve cet argent ? La réforme des retraites? Encore et toujours l’...

à écrit le 20/04/2023 à 19:23
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Vive le Lucre !!

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