Christine Lagarde, seule candidate, certaine de rester à la tête du FMI

L'actuelle président de l'institution internationale est virtuellement reconduite depuis la clôture des candidatures le 10 février. La nomination de Christine Lagarde pour un second mandat doit être formellement entérinée par un vote du conseil d'administration du Fonds monétaire international.
L'actuelle présidente du FMI Christine Lagarde n'a aucun a le champs dégagé pour reprendre la tête du FMI en juillet, mais en France, elle fait toujours l'objet d'un renvoi devant la Cour de justice de la République pour son arbitrage dans l'affaire Crédit Lyonnais/Adidas.

A vaincre sans péril... on triomphe quand même. Christine Lagarde est virtuellement assurée d'être reconduite à la tête du Fonds monétaire international, depuis la clôture, mercredi 10 février, de la période de soumission des candidatures. Comme l'annonce le FMI dans un communiqué publié ce jeudi, Christine Lagarde est la seule candidate à sa propre succession.

"La période de soumission des candidatures au poste de directeur général s'est achevée le mercredi 10 février. Un seul candidat, l'actuelle directrice générale Christine Lagarde, a été nommé", a déclaré le doyen du conseil d'administration du FMI, Alexeï Mojine, dans un communiqué.

Pas de concurrent

Première femme à diriger cette organisation qui compte 188 Etats membres, Christine Lagarde a pris ses fonctions à la tête de l'organisation internationale en 2011 pour remplacer Dominique Strauss-Kahn, emporté par le scandale du Sofitel de New York. Son mandat expire le 5 juillet prochain. Lors de sa nomination en 2011, Christine Lagarde avait dû affronter la candidature du gouverneur de la Banque centrale du Mexique Agustin Carstens.

La nomination de Christine Lagarde pour un second mandat doit être formellement entérinée par un vote du conseil d'administration. Fin janvier, le FMI espérait achever le processus de désignation début mars.

Une candidate renvoyée devant la Cour de justice

La présidente fait toujours l'objet d'un renvoi devant la Cour de justice de la République, pour son arbitrage controversé (alors qu'elle occupait déjà le fauteuil de présidente du FMI) en faveur de Bernard Tapie dans l'affaire de la vente d'Adidas, en 2008. En septembre 2015 pourtant, le Parquet avait requis un non-lieu en sa faveur.

    l Lire Arbitrage Tapie : Lagarde sera jugée devant la Cour de justice de la République

Une affaire pendante qui ne fait visiblement pas obstacle à la reconduite de l'actuelle dirigeante du FMI - à l'annonce de son renvoi devant la Cour de justice, l'institution lui avait publiquement réaffirmé son soutien- mais qui pourrait s'avérer embarrassante si une condamnation en résulte.

(Avec AFP, Reuters)

Commentaires 5
à écrit le 15/02/2016 à 17:51
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Sa place est à la tête de La France pour remplacer le nul !! 5 ans au fond du trou ! La France mettra combien de temps à s'en remettre !!

à écrit le 12/02/2016 à 17:11
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Cette "casserole" judiciaire n'est qu'un épouvantail chargé de garder à distance d'une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017 celle qui serait la première à pouvoir briguer sérieusement le poste et remporter ! Devinez qui est à la manœuv...

à écrit le 12/02/2016 à 11:21
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Ils lagarde, c'est le principal.

à écrit le 11/02/2016 à 19:56
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Cela ne fait que confirmer la mauvaise opinion qu'on peut se faire de cette institution. L'argent a ses raisons que la raison ignore. Ils veulent bien des français mais de préférence avec de grosses casseroles...

à écrit le 11/02/2016 à 19:04
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le renvoi en CJR est une gesticulation politicienne ; on voit mal, s'il est cohérent, le ministère public y requérir autre chose que la relaxe pure et simple.

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