Toujours plus haut. Les tarifs bancaires sont revus à la hausse pour 2013, et sont en majorité supérieurs à l'inflation. C'est en tout cas ce que révèle une étude publiée lundi dans le quotidien économique Les Echos. Pour réaliser son enquête, le journal a décortiqué les plaquettes tarifaires de huit banques : BNP Paribas, la Bred, la Caisse d'Epargne d'Ile-de-France, le Crédit Agricole d'Ile-de-France, la Société Générale, la Banque Postale, le CIC et HSBC, puis en a recencé les principaux tarifs dans un tableau.
Et malgré l'obligation légale de transparence (des 10 services standards) depuis 2011, l'étude met en lumière pas moins de 26 hausses de tarifs entre 2012 et 2013 contre seulement 4 baisses. Parmi lesquelles :
? Le prix de la carte internationale à débit immédiat dont cinq des huit banques étudiées augmentent le tarif (2% pour la Caisse d'Epargne Ile-de-France, et 2,7% pour la Banque Postale).
? Le prix de la carte à débit différé n'échappe pas à cette hausse. Et la moitié des banques étudiées en augmentent le prix.
? Le prix des virements SEPA (Single European Payments Area) externes en zone euro, dont cinq des banques du panel augmentent les tarifs. L'étude cite par exemple une hausse de 6,25% pour la Société Générale. Des virements qui restent toutefois moins chers sur Internet.
? La moitié des banques étudiées augmente les tarifs de l'assurance perte ou vol pour les moyens de paiement (est notamment relevée une hausse de 8,3% pour la Bred).
? Enfin, les frais des commissions d'intervention restent très élevés. Seule BNP Paribas revoit le coût à la baisse.
Reste que les banques en ligne apparaissent sensiblement moins chères. Il est possible de réaliser un comparatif en ligne grâce à un outil conçu par l'UFC-Que Choisir en juin dernier.
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