Rafale, F-35, Eurofighter ou F-18 : la Suisse très proche d'une décision

Le conseil fédéral suisse devrait annoncer le choix de son futur avion de combat d'ici à la fin juin. Quatre appareils sont en compétition : Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus et Leonardo), F/A-18 Super Hornet (Boeing), F-35A (Lockheed Martin) et Rafale (Dassault Aviation). Montant du contrat : jusqu'à 6 milliards de francs suisses.
Michel Cabirol
Le Rafale de Dasault Aviation est en compétition en Suisse face à l'Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus et Leonardo), au F/A-18 Super Hornet (Boeing) et au F-35A (Lockheed Martin).
Le Rafale de Dasault Aviation est en compétition en Suisse face à l'Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus et Leonardo), au F/A-18 Super Hornet (Boeing) et au F-35A (Lockheed Martin). (Crédits : Dassault Aviation K. Tokunaga)

Après la Croatie, la Suisse. Dassault Aviation et ses trois rivaux (Eurofighter, Boeing et Lockheed Martin) vont d'ici à la fin juin connaitre la décision du conseil fédéral suisse sur le choix du futur avion de combat de l'armée de suisse. Les rapports d'évaluation des quatre appareils ont d'ailleurs été examinés en détail au premier trimestre. L'Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus et Leonardo), le F/A-18 Super Hornet (Boeing), le Rafale (Dassault Aviation) et le F-35A (Lockheed Martin) sont en compétition pour un contrat fixé jusqu'à 6 milliards de francs suisses (5,5 milliards d'euros environ), le Gripen E de Saab ayant quant à lui jeté l'éponge en juin 2019 sur les recommandations de l'Office fédéral de l'armement (Armasuisse). Saab n'était pas mesure de présenter le Gripen E pour son évaluation entre le 24 et le 28 juin 2019. Les quatre avionneurs encore en lice ont remis leur offre le 18 novembre 2020.

"En Suisse, le processus suit son cours, explique-t-on à La Tribune. C'est de l'horlogerie suisse, donc ils tiennent leur calendrier de façon très, très méticuleuse".

Le conseil fédéral prendre sa décision à la lumière d'une comparaison des avantages globaux et des coûts totaux (coûts d'acquisition et d'utilisation pendant 30 ans) réalisée dans le cadre du rapport d'évaluation. Achevé au cours du premier trimestre 2021, il est la base de la décision de la Suisse. Les avions de combat ont été passés au crible de quatre critères d'évaluation principaux établis par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) : efficacité (efficacité opérationnelle, autonomie à l'engagement) : 55 % ; support des produits (facilité de maintenance, autonomie du support) :  25 % ; coopération (entre les forces armées et les autorités chargées de l'acquisition) : 10 %; et, enfin, affaires compensatoires directes : 10 %.

"La décision du type d'avion de novembre 2011 a fortement surpris. En effet, le Rafale était de loin en tête après l'évaluation, suivi de l'Eurofighter et ensuite du Gripen. Pensant bien faire politiquement, le Chef du DDPS a choisi l'avion le meilleur marché (un seul réacteur). Les résultats aux urnes ont montré que les Suisses n'aiment pas le «moins bon» ils veulent le meilleur. Ce fut le cas pour le Mirage, ainsi que pour le F/A-18", a écrit dans son rapport "Avenir de la défense aérienne" demandé par la cheffe du DDPS, la conseillère fédérale Viola Amherd, le Professeur honoraire, Claude Nicollier.

200 millions de francs suisses par appareil

Le DDPS a estimé le prix de 200 millions de francs suisses par appareil. Ce prix inclut l'ensemble de l'armement (missiles et munitions) et de la logistique. Il tient également compte des coûts des équipements spécifiques aux missions (capteurs, missiles, systèmes d'autoprotection, réservoirs supplémentaires, etc.), des systèmes destinés à évaluer les engagements et des systèmes utilisés pour l'instruction (comme les simulateurs de vol pour la formation des pilotes et les systèmes pour l'instruction des équipes au sol). Ce qui représente au total 30 appareils. Selon le DDPS, les paramètres définis par le Conseil fédéral et le parlement, en particulier le volume financier maximal de six milliards de francs, devraient permettre d'acquérir de 30 à 40 d'avions de combat en remplacement des 30 F/A 18 et des 26 F 5. In fine, le nombre exact dépendra du prix de l'appareil sélectionné.

Selon un document du DDPS daté du 1er mars, "on ne pourra être fixé sur le nombre d'avions à acquérir que lorsque l'évaluation sera terminée. Actuellement, il n'est donc pas encore possible de se prononcer sur ce sujet".

Ces nouveaux avions de combat suisses, qui ont pour principales missions la défense aérienne et le service de police aérienne (1,2 million de vols civils et militaires par an avant le Covid-19), devront être livrés entre 2025 et 2030. Ces appareils protégeront la Suisse contre des attaques aériennes au moins jusqu'en 2060. Ils remplaceront les vieux F-5 Tiger, qui ont été introduits dans l'armée de l'air suisse il y a plus de 40 ans, et les F/A-18 Hornet, mis en service en 1997. Les 30 F/A-18 Hornet pourront être engagés jusqu'à l'horizon 2030 grâce à un programme de modernisation tandis que 26 F-5 Tiger, encore en service, restent engagés pour soulager la flotte des F/A-18, en dépit de certaines technologies datant des années 1950. L'acquisition de nouveaux avions de combat a été approuvée en septembre 2020 de justesse (50,1% des voix) par votation (référendum) par les Suisses.

Offset : 60% du contrat

Le constructeur sélectionné aura l'obligation de compenser 60% de la valeur du contrat en passant des commandes à l'industrie suisse : 20% directement et 40% indirectement dans le domaine de la base technologique et industrielle en lien avec la sécurité. "Les affaires compensatoires servent avant tout à renforcer l'industrie de la sécurité et à favoriser la liberté d'action de la Suisse en matière de politique de sécurité", explique le DDPS. Ainsi, elles permettent en général aux entreprises suisses d'avoir accès à des technologies de pointe, de développer de nouvelles compétences et créer ou maintenir des emplois hautement qualifiés, notamment dans la base technologique et industrielle pour la sécurité (BTIS). Ainsi, l'acquisition de la flotte de F/A-18 C/D avait permis à quelque 400 entreprises helvétiques (dont trois quarts de PME) de profiter d'affaires compensatoires.

Pourquoi 60% et pas 100% comme la Suisse en a l'habitude pour les systèmes d'arme achetés à l'étranger ? Les offsets engendrent des surcoûts qui se traduisent par des prix plus élevés, estime le DDPS. Un surcoût lié à la compétitivité des entreprises suisses bénéficiant des offsets et qui est estimé à 5%, selon Swissmem, l'association des industries suisses de machines, d'équipements électriques et de métaux. L'avionneur sélectionné devra s'assurer de répartir les offsets selon les régions : 65 % en Suisse alémanique, 30 % en Suisse romande et 5 % en Suisse italienne. Armasuisse veillera à la bonne répartition des offsets entre les différentes régions.

"Une compensation à hauteur de 100 % serait difficilement réalisable. Des affaires compensatoires directes de l'ordre de 20 % et des affaires compensatoires indirectes de l'ordre de 40 % destinées à la technologie et à l'industrie de sécurité sont davantage réalistes, à condition que la qualité des programmes industriels ad hoc soit soigneusement évaluée dans la comparaison des offres", selon un rapport demandé par Viola Amherd à Kurt Grüter, ancien directeur du Contrôle fédéral des finances. .

Un critère de souveraineté important

Lors de sa visite à Berne, la ministre des Armées Florence Parly a promis aux Suisses qu'ils auraient la pleine souveraineté sur leurs systèmes d'armes, s'ils devaient se décider pour le Rafale et système de missiles sol-air de longue portée SAMP/T d'Eurosam (Thales et MBDA). "Je sais la Suisse très attachée au principe de souveraineté, en particulier des données", avait souligné Florence Parly au cours d'un point de presse avec son homologue, Viola Amherd. "La France s'engage donc à respecter la propriété souveraine des données. Pour être claire, il n'y aura pas de boîte noire dans ces systèmes qui seront souverains pour la Suisse", a affirmé la ministre.

"Et lorsque l'on achète un équipement de défense qui, de surcroît, est susceptible de rester dans les forces pendant de nombreuses années, il est très important d'avoir une pleine souveraineté sur son utilisation, autrement dit de ne pas être tributaire de l'autorisation d'un pays tiers pour décider de son utilisation", a-t-elle souligné visant les concurrents Américains, qui sont en lice eux aussi pour ces deux contrats. Et d'insister : "du jour où celui-ci sera la propriété de son acquéreur, il en aura la libre disposition et il sera propriétaire de l'ensemble des données qui sont liées à son utilisation".

C'est un sujet de préoccupation en Suisse, qui vise le plus haut degré d'autonomie possible. "En tant qu'État neutre, la Suisse doit être en mesure de se défendre en s'en remettant à ses propres moyens", estime le DDPS. Cependant, il reste bien conscient qu'une indépendance totale vis-à-vis du constructeur et de son pays est impossible. Sur les plans technique et financier, l'industrie suisse n'est pas en mesure de produire elle-même un avion de combat incluant tous les composants, notamment les  systèmes électroniques, les capteurs... Répondant à la conseillère nationale, Marionna Schlatter (Vert), qui s'étonnait du la présence du F-35 dans la présélection du DDPS, le conseil fédéral avait expliqué en mars 2020 que "les dépendances technologiques sont des points de test qui sont soigneusement déterminés dans l'évaluation et identifiés comme des risques".

Michel Cabirol

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 39
à écrit le 22/06/2021 à 15:17
Signaler
C’est le F35 qui a été choisi

à écrit le 04/06/2021 à 22:51
Signaler
Lio .fidele lecteur de spoutnik peu etre 😁

à écrit le 18/05/2021 à 15:11
Signaler
Les seuls avions valables aujourd’hui, sont les avions russes. Le reste c’est de la daube et surtout le Rafale. Les pilotes détestent cet avion qui date de la préhistoire (année 80).

le 18/05/2021 à 16:01
Signaler
Mmm moui.... mais encore? Le S57 est récent. En dehors, chez les Russes, ça date de 1983. Ceux sont des dérivés de SU 27. Chez nous, premier vol en 1997 pour un Rafale. Premier vol du F35 en 2003. Qu’est-ce qui est antédiluvien? Et le Rafale fonc...

le 21/05/2021 à 10:50
Signaler
@ Lio Sur quoi vous basez vous pour établir votre commentaire? J'aimerai bien lire vos arguments plutôt que vos impressions. Bien cordialement.

à écrit le 18/05/2021 à 11:45
Signaler
je pencherais plutôt le Rafale, pour la maintenance et les pièces détachées : juste la frontière à traverser . De même pour la formation des pilotes. De plus le Rafale a montré ses capacités multifonctions sur des champs d'opérations . Acheter d...

à écrit le 17/05/2021 à 21:18
Signaler
Moi je pense que le f35 c'est bof pour la suisse, trop lourd, mono moteur, avion toujours pas fini. Eurofighter ? Chasseur tres lourd pour chasser loin.... Toujours pas fini non plus. le super hornet, sacré client, très bon avion, bi moteur épr...

le 18/05/2021 à 10:55
Signaler
Le F18 a une chance en combat à distance et en combat tournoyant, s’il tiens plus de 30 secondes, les chances s’équilibrent. Au premier virage en revanche, c’est une boucherie. Avec une bonne conservation de son énergie et s’il évite les tirs, il con...

à écrit le 17/05/2021 à 18:51
Signaler
Lire les commentaires des Français sur la Suisse me fait tellement rire.. Vous êtes vraiment centrés sur vous-même et ne connaissez rien de vos voisins.

le 17/05/2021 à 20:24
Signaler
Tout d'abord, ce n'est pas parce que qq'un raconte n'importe quoi qu'il faut faire pareil. Pour en revenir au sujet, le F/18 et le Rafale sont deux avions multirôles et polyvalents, capables d'évoluer ds des environnements restreint avec agilité et ...

le 18/05/2021 à 9:02
Signaler
Nous vous connaîtrons peut être mieux quand nous vous aurons conquis ;) (Humour)

à écrit le 17/05/2021 à 12:16
Signaler
Protéger l'Helvétie d'un raid aérien hostile? Voilà une idée louable...mais qui pourrait franchir l'UE pour bombarder nos respectables voisins? Tous les dictateurs et tous les narcos de la planète pointent à l'UBS et au port franc de Genève. ...Un...

le 17/05/2021 à 18:44
Signaler
Les Suisses n’achèteront pas le Rafale qui est certes un bon avion, mais dépassé..

le 18/05/2021 à 9:06
Signaler
@ardisson : Dépasser par quel avion ?

à écrit le 17/05/2021 à 11:43
Signaler
Le supériorité du Rafale ne fait aucun doute tant en combat que pour ses équipements embarqués, plus cher peut-être mais la France à des arguments et pas des moindres, proximité avec la France pour l'entretien, pièces, la formation des pilotes super ...

le 17/05/2021 à 12:15
Signaler
C'est du blabla tout ça ! Le rafale n'a jamais été confronté à aucune défense aérienne digne de ce nom et encore moins à des chasseurs en face... Tout ce qui a été prouvé est qu'il pouvait faire comme le mirage 2000 mais en plus grand ou avec moi...

le 17/05/2021 à 14:45
Signaler
blabla : du French Bashing dans toute sa bêtise ! Même l'US Air Force ne veut plus du F35, et réduit ses commandes. Le F35 n'a aucune chance dans une compétition loyale.

le 17/05/2021 à 14:54
Signaler
@blabla. Vous en connaissez beaucoup des avions de dernière génération qui ont été confrontés en réel face à d'autres chasseurs. L'important c'est de vendre et pour cela il faut plus que la technique, il faut de la diplomatie . Les américains vendent...

le 17/05/2021 à 19:20
Signaler
Mais MDR! Quelle supériorité ? En fait, vous n’y connaissez que dalle et ne faites que répéter ce que la presse française essaie de vous faire croire.

le 18/05/2021 à 11:05
Signaler
C’est sur qu’en ce moment, le Rafale est supérieur à tout ce qui vole. Il reste un ou deux avions qui voulaient jouer les gros bras, mais bon, ils sont mieux dans les hangars, en révision, qu’en vol. Le Rafale est de plus en plus fort au dessus du ...

à écrit le 17/05/2021 à 10:27
Signaler
L'Europe à les moyens de fournir tous ses Pays ( Suisse et autres états hors CE compris ) en avions de chasse performants puisqu' elle possède trois fabricants majeurs ( Saab, Airbus et Dassault ) et plusieurs entreprises capables de fournir des mot...

à écrit le 17/05/2021 à 10:22
Signaler
Tout plaide pour le Rafale. S'il n'est pas choisi, il faudra bien regarder sur qu'elles bases car cela serait louche. L'autre candidat crédible est le F18 mais sur la partie coopération et retombées économiques, la note ne peut être que bien inféri...

le 17/05/2021 à 11:52
Signaler
@ Loufi. "Louche" dites-vous, la bonne blague, le lobbying, vous connaissez ? L'Oncle Sam est tres fort en ce domaine, surtout dans les armes.

à écrit le 17/05/2021 à 9:15
Signaler
Je ne peux que me réjouir de de ces ventes, mais cela va surement impacter nos livraisons à l'armée de l'air française, car il va falloir faire des arbitrages, mais de toute façon priorité à l'export car nous pouvons attendre puisque nous n'avons que...

le 17/05/2021 à 10:19
Signaler
Pour l'instant, excepté l'egypte , aucun contrat n'a été signé cette année... Donc, on n'est pas encore venu au problème de livraison de l'armée française... Mais Dassault et la France serait très heureux d'avoir ces problème de riches avec un carn...

le 17/05/2021 à 10:57
Signaler
@jason bourne. Techniquement le contrat grec a été signé en 2021, donc ça fait 2 contrat rafale en 2021. @Calamard Le contrat Suisse (comme finlandais) prévoit une livraison étalée entre 2025 et 2030, donc contrairement aux contrats grecs et égy...

à écrit le 17/05/2021 à 8:54
Signaler
Il faut leur vendre un avion à hélice ou leur coller une prune chaque fois qu'ils déborderont dans notre espace national en freinant trop tard. Le sujet fait déjà travailler une armée de fonctionnaires (chaque pays a ses boulets) L'armée de l'air ...

le 17/05/2021 à 11:50
Signaler
L'Armée de l'Air suisse et ses pilotes sont reconnus dans le monde. Alors certes, pas comme des pilotes expérimentés sur le front, mais ils sont techniquement et professionnellement très bons, et évoluent dans un des théatres les plus difficiles à ma...

le 17/05/2021 à 14:58
Signaler
Les pilotes suisses ont certainement acquis des compétences liées à la géographie du terrain, particulièrement pour le pilotage d'avions "lents" et hélicoptères utiles aux missions en montagne. Pour la chasse aérienne, sujet du jour, permettez moi d...

le 17/05/2021 à 21:14
Signaler
En parlant d’avions à hélices, les avions d’entraînement de l’armée française sont swiss made... Les pilotes suisses sont excellents, car ils s’entraînent continuellement à voler entre les montagnes de façon millimétrée.. Ne racontez pas n’importe q...

à écrit le 17/05/2021 à 8:51
Signaler
La Suisse n’a nul besoin d’avions de chasse hyper puissants protégée qu’elle est par les pays qui l’entourent et si petite en superficie. Pourquoi ne pas déléguer sa défense à l’Europe en payant son écot.

le 17/05/2021 à 9:39
Signaler
idee geniale. on pourrait meme faire de meme en france et payer les USA pour nous proteger non ? ah oui, et si les USA decident finalement de nous laisser tomber (comme les francais ont fait aux Tcheques en 1938) on fait quoi ? Ou si tout simplemen...

le 17/05/2021 à 10:26
Signaler
Si vous n'êtes pas Suisse alors cette question ne vous regarde pas. Si le gouvernement Suisse souhaite être dépendant de personne pour assurer la sécurité de leur espace aérien, cela les regarde. De plus, en tant que pays qui a fait de sa neutrali...

le 17/05/2021 à 11:05
Signaler
Si on veut être neutre ET crédible il faut pouvoir imposer cette neutralité. De plus en délégant sa défense aérienne a un pays tiers il y a d'autres problème : si un jour un avion de ligne est détourné par un kamikaze et se dirige vers Berne ou Zuri...

le 17/05/2021 à 11:32
Signaler
@Gerard27: La Suisse est d'autant plus protégée qu'elle reste le coffre fort du monde, même si nombre de pays tente d'en forcer la combinaison.

à écrit le 17/05/2021 à 8:37
Signaler
Le rafale se vend bien mieux depuis que l'ancien vieil oligarque n'a plus la main dessus non ?

le 23/05/2021 à 23:09
Signaler
L'ancien "vieil oligarque" a bâti une entreprise que beaucoup de pays nous envient. Il n'avait rien à voir au fait que les USA aient tout fait pour saboter les ventes du Rafale

à écrit le 17/05/2021 à 7:48
Signaler
La Suisse c'est particulier... Ils n'ont pas besoin de discrétion EM car ils peuvent se planquer derrière les montagne pour les embuscades...

le 17/05/2021 à 8:49
Signaler
Ils n'ont pas non plus besoin de grande vitesse sinon ils sortent rapidement de leurs frontières (petit pays). :-)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.