La France ne s'opposera pas au rachat de Photonis par un groupe étranger

Paris ne devrait pas s' opposer au rachat de Photonis par un groupe étranger à l'image de l'acquisition du connecticien Souriau par le géant américain Eaton ou encore du spécialiste français des systèmes infrarouges HGH avalé par le fonds américain Carlyle.
Michel Cabirol
Photonis est un des leaders mondiaux de la conception et de la fabrication de tubes intensificateurs de lumière dans les secteurs de l'aéronautique, de la recherche et de la défense
Photonis est un des leaders mondiaux de la conception et de la fabrication de tubes intensificateurs de lumière dans les secteurs de l'aéronautique, de la recherche et de la défense (Crédits : Photonis)

La PME Photonis, qui a été mise en vente par la société d'investissement Ardian comme l'a révélé La Tribune, pourra être rachetée par des entreprises ou des fonds étrangers. Selon nos informations, la France ne devrait pas s'y opposer, à l'image du rachat du connecticien Souriau par le géant américain Eaton ou encore du spécialiste français des systèmes infrarouges HGH, avalé par le fonds américain Carlyle. Elle ne considère pas Photonis comme stratégique. En revanche, Paris va mettre en place toute une série de garde-fous, qui seront très contraignants pour le futur repreneur. Notamment, il lui sera demandé de poursuivre les investissements dans le domaine de la R&D et de ne pas déménager à l'étranger.

L'entreprise, dont le siège social est situé à Mérignac (France), est un des leaders mondiaux de la conception et de la fabrication de tubes intensificateurs de lumière dans les secteurs de l'aéronautique, de la recherche et de la défense ainsi que pour des applications à débouché commercial. Il a notamment vendu ses aux forces spéciales de tous les pays alignés avec l'OTAN. En France, Photonis travaille beaucoup avec Thales et Safran. Elle emploie plus de 1.000 salariés dans le groupe et possède cinq usines situées à Brive-la-Gaillarde en France, à Roden aux Pays-Bas, à Sturbridge et Lancaster aux Etats-Unis.

Michel Cabirol

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Commentaires 12
à écrit le 19/09/2019 à 12:07
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Cette ste change de main en passant d'un fond français à un fond américain avec des clauses très strictes de maintien des activités. S'y opposer serait un signal fort de perte d'attractivité financière et de risque de rétorsion sachant que de nbreus...

à écrit le 19/09/2019 à 11:36
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"L'État ne s'y opposera pas"... Disons que le pouvoir n'a pas le courage et encore moins le pouvoir d'y faire obstacle. Tout est donc pour le mieux.

à écrit le 19/09/2019 à 11:10
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Navrant qu'il n'y ait jamais un groupe financier français capable de "racheter" une entreprise française. On nous dit que les bas de laines débordent, que l'immobilier spéculatif flambe toujours mais pas un Français pour mettre un centime dans une ...

à écrit le 18/09/2019 à 22:53
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Difficile de bloquer les ventes d'une partie du capital des entreprises ! Tout le capitalisme repose sur la recherche de la rentabilité des capitaux investis et sur une certaine liberté d'entreprendre. Mais cependant, quand les acheteurs d'entrepri...

à écrit le 18/09/2019 à 17:38
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Pourtant ces entreprises ont un savoir faire,une technologie,d'une autre importance que STX.Personne à crier dans les rues,pas de campagne dans les médias....

le 19/09/2019 à 10:47
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avant de hurlé à la trahison : une entreprise française s'est elle tout simplement positionnée avec une offre crédible ???

à écrit le 18/09/2019 à 15:19
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Macron devrait être jugé pour Haute Trahison mais Hollande a bien pris soin d'enlever ce risque... Mentalité de vassaux faisant honte à 1000 ans d'Histoire pour quelques malettes de monnaie de singe

à écrit le 18/09/2019 à 13:23
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Cette boite va être dépecé dans les trois ou quatre ans.

à écrit le 18/09/2019 à 12:32
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Depuis hollande/macron la France n'a plus de scrupule a etre vendue a la decoupe...

à écrit le 18/09/2019 à 12:06
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que ceux qui y croient. C'est comme les engagements de General Electric, les engagements de la filière restauration lors de la baisse de TVA, etc, etc...

à écrit le 18/09/2019 à 11:49
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Trump nous fait une guerre economique et on laisse l'amérique acheter nos savoir faire .Qu'on m'explique la stratégie industrielle du gouvernement.Meme avec des garde-fous exemple GE qui licencie.

à écrit le 18/09/2019 à 10:50
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Où l'on se met à soupçonner une cagnotte qui se remplit à chaque cession d'une pépite à un groupe étranger. Mais on doit être méchant de penser cela.

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