Le contrat Rafale en Grèce est une "affaire de quelques semaines", a affirmé jeudi le PDG de Dassault Aviation et président du GIFAS, Eric Trappier, à l'occasion de la présentation traditionnelle des vœux du GIFAS à la presse. Selon la presse grecque, la signature des trois contrats signés entre la France et la Grèce (Rafale, support des appareils et armements) a été reportée après le 20 janvier et devrait se dérouler au plus tard à la fin du mois. En France, le ministère des Armées table également sur ce calendrier. Un contrat, qui a pris un peu de retard en raison d'une procédure juridico-financière un peu plus longue à régler entre les ministères des Finances et de la Défense grecs. Ce qu'a confirmé Eric Trappier, en expliquant que le contrat doit être "administrativement vérifié pour que le Parlement donne son approbation".
Selon la presse grecque, le dossier Rafale va être examiné à partir de ce lundi au Parlement grec, et plus précisément devant la commission des programmes d'armement. Un débat qui devrait deux jours. Puis, il sera soumis en séance plénière de la Chambre pour une nouvelle discussion censée durer deux jours (15-16 janvier) en présence du ministre de la Défense, Nikos Panayotopoulos.
Trois contrats signés
La Grèce devrait sauf surprise de dernière minute acquérir auprès de la France 18 Rafale, dont 12 appareils d'occasion peu utilisés par l'Armée de l'Air française, ainsi que six appareils neufs. Selon la presse grecque, un contrat de support (pièces détachées et tout type de support) portant sur une période d'au moins cinq ans, devrait être également signé. Enfin, troisième contrat, celui des armements (MBDA). Il semble que la Grèce souhaite équiper ses Rafale de systèmes d'armes performants comme le missile air-air longue portée Meteor. Elle demande également un soutien à la France pour tous les missiles déjà vendus à l'armée de l'air grecque (Mirage 2000) : missiles de croisière Scalp-NG, missiles anti-navires Exocet, et missiles air-air Mica IR.
Enfin, Eric Trappier a estimé qu'un contrat de douze Rafale destinés à l'armée de l'air française serait mis en vigueur de façon concomitante en vue de remplacer les appareils prélevés pour le compte de l'armée de l'air grecque.
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