Quand Atol imagine des lunettes connectées pour presbytes distraits

La chaîne de magasins optiques Atol s'aventure dans le domaine des objets connectées avec "Téou", un modèle qui envoie des signaux par bluetooth à un smartphone associé, afin de les retrouver plus facilement en cas de disparition...
Marina Torre
Pour l'instant, seul un dessin de prototype de Téou est disponible.
Pour l'instant, seul un dessin de prototype de "Téou" est disponible. (Crédits : Reuters)

"Froid, froid, froid... vous chauffez, vous chauffez... Trouvé!" Et si des lunettes perdues pouvaient envoyer un message à leur propriétaire? C'est sur cette idée que s'est fondé Atol pour développer "Téou", une monture équipée d'un capteur bluetooth, qui, mise en relation avec une application sur smartphone, déclenche un système d'alerte pour tenter de retrouver la maudite paire égarée.

Il faudra quand même tâtonner

En clair: un système GPS repère d'abord géographiquement dans Google Maps où se situe la monture. Ensuite, un système sonore et des voyants de couleurs prennent le relais. Sur le smartphone le plus proche équipé de l'application, des signaux rouges indiquent qu'elles sont à plus de 15 mètres; orange à moins de 10 mètres et en vert; à 5 mètres. Pas très précis donc, puisqu'il reste à l'explorateur(trice) le soin de fouiller dans la zone de 5 mètres ainsi définie pour tenter de mettre la main sur ses bésicles.

Autre limite: il ne faut surtout pas perdre la boîte contenant cette monture, car c'est en la posant à l'intérieur que la puce se recharge.

Il en coûtera 159 euros (prix de vente conseillé) aux presbytes ainsi qu'à ceux qui souhaitent s'offrir ce modèle mixte en version solaires - les deux "catégories les plus souvent perdues", selon une porte-parole d'Atol - pour s'offrir ces montures. La commercialisation, dont la date précise n'est pas fixée, devrait intervenir "vers le mois de novembre".

11 ans de communication sur le "Made in France"

Quelques jours après la mise en application d'une ordonnance facilitant les achats optiques sur internet, cette opération est l'occasion pour Atol de communiquer à nouveau sur le thème du "Made in France". En effet, ces lunettes, qui n'ont rien des lunettes à réalité augmentée développées par Google, seraient "100%" fabriquées et conçues en France, des verres aux montures, en passant par la puce "développée par une entreprise bretonne". Le réseau d'opticiens évoque en effet abondamment le sujet depuis 2003 et le lancement d'une politique de "relocalisation" de sa production dans l'Hexagone,

Quant à l'idée "d'appeler" un objet perdu, elle déjà a trouvé des applications concrètes, comme par exemple ces badges à placer sur des clés, des portefeuilles ou... des lunettes, inventés en Floride, ou ces sortes de porte-clés "Made in France" également, difficiles à adapter à des montures discrètes.

Marina Torre

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Commentaire 1
à écrit le 24/09/2014 à 13:52
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Et on trouve notre smartphone comment sans lunette?

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