Les Français favoris pour un énorme contrat nucléaire aux Emirats

Le consortium regroupant Areva, GDF Suez et Total, est le mieux placé pour décrocher ce contrat estimé à 40 milliards de dollars (27,6 milliards d'euros) qui porte sur la construction d'au moins quatre réacteurs.

Les Emirats arabes unis (EAU) sont sur le point d'accorder dans les jours qui viennent le plus gros contrat d'énergie jamais passé au Proche-Orient en vue de développer une centrale nucléaire, ont déclaré des sources industrielles mardi. Le consortium regroupant Areva, GDF Suez et Total  est le mieux placé pour décrocher ce contrat estimé à 40 milliards de dollars (27,6 milliards d'euros) qui porte sur la construction d'au moins quatre réacteurs, ont ajouté ces sources au fait du dossier. Les trois groupes français n'ont pas fait de commentaires dans l'immédiat.
 

Parmi les autres candidats, figurent un consortium rassemblant General Electric et le japonais Hitachi et un autre consortium constitué de Korea Electric Power Corporation, Hyundai Engineering and Construction et Samsung C&T Corporation.
 

"Les dirigeants des Emirats apprécient généralement l'expérience de la France dans le nucléaire", souligne la société de conseil Eurasia Group. "Et un accord important avec le gouvernement français entrerait dans le cadre des projets de diversification des EAU en termes à la fois d'énergie et de sécurité."
 

Le président français Nicolas Sarkozy s'est rendu en mai dans les Emirats pour inaugurer une base militaire et certains estiment que cette visite a renforcé les chances du consortium français de remporter le contrat. "La France est déjà un partenaire de premier plan des EAU dans le domaine de la défense et je ne serais pas surpris si elle était en tête pour le contrat aujourd'hui", estime Christian Koch, directeur des relations internationales du Gulf Research Group.
 

Les revenus record tirés de l'exploitation du pétrole ont alimenté une forte croissance économique dans les Emirats dont le réseau électrique est aujourd'hui fortement sollicité.
 

Afin de continuer à exploiter le filon des exportations, Abou Dhabi a choisi l'option du nucléaire en vue de limiter la consommation de ses ressources pour sa consommation électrique intérieure.
 

"Actuellement, le pays consomme seulement des carburants fossiles. Apporter de l'énergie nucléaire va permettre de les libérer pour l'industrie ou pour les exportations internationales", explique Raja Kiwan de PFC Energy. "Cela entre dans le cadre des projets des dirigeants du pays concernant le développement d'une stratégie de long terme davantage diversifiée pour la consommation d'énergie dans l'ensemble du pays".

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Commentaire 1
à écrit le 28/12/2009 à 8:51
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1ere place mondiale en gueule comme dab

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