Le leader du nucléaire a reçu les offres préliminaires pour le rachat de sa filiale transmission & distribution (T&D). Comme cela était attendu, le duo Alstom-Schneider a déposé une offre. Selon nos informations, General Electric, associé au fonds CVC, depuis qu'Apollo a abandonné la partie, a lui aussi remis une offre. Ce serait également le cas du groupe japonais Toshiba, qui serait toutefois seul. En revanche, l'indien Avantha, lui, a jeté l'éponge.
De son côté, le fonds français Axa Private Equity, qui était associé à un autre fonds Charterhouse, et qui semblait discuter avec un industriel, n'a, contre toute attente, pas déposé d'offre. Il aurait été pénalisé par l'un de ses partenaires qui aurait décidé d'abandonner la partie au dernier moment. Trois fonds d'investissement se seraient donc retirés.
La situation d'Axa ne semble toutefois pas définitive. Plusieurs sources estiment que le fonds français pourrait tout à fait revenir dans la partie au deuxième tour et rejoindre un consortium. Ce pourrait notamment être le cas aux côtés du tandem General Electric-CVC. « Axa est toujours la bienvenue. Ils ont l'avantage d'être français », explique une source proche du duo. Les deux parties auraient déjà discuté ensemble ces dernières semaines.
Le groupe se donne jusqu'à fin septembre pour sélectionner les candidats à un deuxième tour pour des offres fermes. La seconde phase du processus, avec la remise d'une ou plusieurs offres fermes pour Areva T&D, devrait s'achever début novembre. La filiale est valorisée entre 3,5 et 4 milliards d'euros. Jeudi, la patronne d' Areva , Anne Lauvergeon, avait déclaré : « Il est clair que si les offres ne sont pas assez attractives, nous en viendrons à la conclusion que ce n'est pas le bon moment pour vendre. »
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