Si la question des gaz de schiste n'est pas «tranchée», comme l'affirmait fin août Jean-Marc Ayrault, elle continue à susciter de vifs affrontements au sein du gouvernement. Quand le Figaro écrit mercredi que le gouvernement "serait prêt à entrouvrir la porte à l'exploration des gaz de schiste en France" en "créant une commission réunissant toutes les parties prenantes", le démenti de la ministre de l'énergie ne s'est pas fait attendre. "Ce sont des spéculations imaginaires qui sont sans fondement", a-t-elle déclaré immédiatement.
La commission a été créée par un décret en mars 2012
Sauf que cette commission a été prévue par la loi du 13 juillet 2011 qui interdit la fracturation hydraulique en France. Sa création a même été précisée par un décret paru au Journal officiel du 22 mars 2012. Cette «commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux» a pour mission «d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives».
Faut-il nommer ses membres ? C'est la question !
Si le décret fixe très précisément sa composition (22 membres, dont cinq représentants de l'Etat, un député, un sénateur, trois représentants des collectivités territoriales....), aucun membre n'a encore été nommé. Et les positions divergent, au sein du gouvernement, sur l'opportunité de le faire. «Les uns pensent que cela permettrait de discuter de façon sereine du sujet, les autres considèrent que c'est trop tôt et que cela risque d'envenimer la situation », affirme une source proche.
Les avis divergent
Les partisans d'une étude « sereine » de ces techniques, autour d'Arnaud Montebourg, déconseillent d'ouvrir ce sujet maintenant, dans le contexte passionné de la conférence environnementale. « Le risque réel est de tuer toutes chances de voir ce dossier se rouvrir », estime une partie prenante. Ce qui ne déplairait pas chez Delphine Batho. A suivre.
Aux USA, la production de gaz de Schiste représente moins de 20% de la consommation de gaz et le gaz naturel couvre 20% des besoins énergétiques du pays. En forçant au maximum l'exploitation des gaz de schiste, les USA espèrent atteindre le plafond de 20% des besoins énergétiques. Tout cela a permis de faire baisser le prix du gaz naturel et permettrait d'être moins dépendant vis à vis de la Fédération de Russie (ou de l'Algérie), mais c'est tout. Pas d'indépendance énergétique en vue, il ne faut pas rêver.
http://reseau-environnement-sante.fr/wp-content/uploads/2011/05/BILAN-TOXICOLOGIE-GAZ-DE-SCHISTE.-A-Picot.pdf
Gaz de schistes en Europe:
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Zittel_aspo2012.pdf
Gaz de schistes USA:
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Berman_aspo2012.pdf
Pour méditer.
par exemple par Gazprom....serions nous victime d'un lobby etranger...ou n'avons nous pas les "Q......" d'entreprendre.
Cherchons un modèle d'exploitation acceptable, CELA DOIT EXISTER ? pour trouver un terrain d'entente possible, afin de limiter les risques, Comme pour le nucléaire....
Aberrant de ne pas utiliser des ressources que l'on possède, dans son propre pays.
- Un chauffe-eau solaire moyen peut fournir 50% des besoins d'eau chaude à Lille, 56% à Paris, 66% à Bordeaux et 75% à Marseille.
- La France consomme 15 millions de TEP de gaz naturel pour le chauffage.
Demander conseil aux Corses
Il va conc falloir se résigner à qqchose!
Et de mettre un terme à la ségrégation de fonction qui est la règle en architecture.
Et faire comprendre au gens que si il sont libre de vouloir préférer vivre dans une maison à la campagne plutot que dans un appartement en centre ville tout en travaillant en ville il faut qu'il en assume le cout en terme d'énergie....
Et peut être faire comprendre aux gens que s'il sont libre de rouler tous seuls dans un gros 4x4 c'est à eux d'en assumer le cout et non pas a la collectivité via une baisse des taxes sur le carburant....
Etc etc etc
Les sociétés américaines en sont déja à l'exploitation pré-industrielle, prions pour que la France ne soit pas bête au point de ne pas soutenir cette solution..
Je n'aimerais pas être à la place du gouvernement pour prendre cette décision, et préfère autant que notre déficit commercial soit élevé plutôt que d'abîmer notre sol pour des décennies. La seule solution est d'attendre une solution propre, point. Si vous voulez que la France produise, attendez la Guyane.
Mes Ordures ? de préférence qu'on les envoie chez mon voisin....
Le gaz de schiste n'est peut-être pas exploitable en l'état actuel des technologies, mais ça évolue si vite ...
Spéciale dédicace à Clemenceau, qui, à l'Aurore, menaçait de virer les journalistes abusant des adverbes...si en plus on se met à les faire varier, là c'est le pompon !
En effet les autres pays vont épuiser leur ressource et quand nous serons les seuls, le jackpot on vend à prix d'or le gaz made in france.
Pour une foi que nous avons un gouvernement prévoyant, il ne faut pas se plaindre !!!
à leurs besoins!!!!! L'Afrique du Sud vient de lever son moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste sur son sol.
En France, le chauffage représente environ 40% de la consommation de gaz naturel.
Avec l'isolation, les chauffe-eau solaires, les pompes à chaleur valorisants la chaleur des eaux usées, la géothermie, les chaudières biomasses.... on peut arrêter le chauffage au gaz naturel jusqu'à la fin des temps.
Jugeons par nous-mêmes car on ne peut pas prendre une décision aussi importante pour l'avenir du pays sur la base de "on dit", de films de propagande pipés et de convictions d'une ministre qui ne s'y connait pas plus que ça. Si ça marche, ça résoudra plein de problèmes; si ça ne marche pas, on passera à autre chose.
Nota: la fracturation hydraulique est déjà utilisée par toutes les sociétés qui font de l'injection de sols (radiers injectés, voiles étanches, tirants d'ancrage, etc...) avec des coulis à base de ciments. Le problème réside dans les produits qu'on injecte pour libérer les gaz. Sont-ils néfastes ou pas? Le plot d'essai permettra de mettre au point un protocole (s'il existe bien sur)
Quelqu'un a-t-il vu que produire du pétrole en France rend ce dernier moins cher (il y en a un peu en Ile de France !) ? Ben non, puisque le marché est mondial !!
Croire que du court terme comme le gaz de schiste règlera notre problème structurel sur du long terme, c'est se mettre le doigt dans l'oeil et ne pas penser à la prochaine génération.