Le débat sur l'exploration et la production de gaz de schiste en France, qu'appellent de leurs v?ux Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg, se présente mal. Réticent à l'idée de fermer la porte à une ressource dans le sous sol français qui pourrait représenter plusieurs dizaines d'années de consommation nationale, le premier ministre et le ministre du redressement productif tentent de rouvrir le dossier en promettant d'étudier les techniques alternatives à la fracturation hydraulique, interdite en France par la loi de juillet 2011.
"Pas d'alternative aujourd'hui"
« Il n'existe pas aujourd'hui d'alternative à la fracturation hydraulique », déclare cependant à La Tribune Pascal Baylocq, du Groupement des entreprises pétrolières (GEP-AFTP). « Pour les cinq à dix ans à venir, il n'y a pas d'autres techniques disponibles pour produire du gaz de schiste », ajoute-t-il. Confirmant ainsi les propos de Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). "Il n'y a pas actuellement, nulle part dans le monde, dans aucun labo de recherche, la capacité d'aller fracturer (...) les minéraux pour aller chercher les gaz de schiste" en dehors du procédé de fracturation hydraulique, a-t-il ainsi déclaré mercredi sur BFM.
"Mensonge éhonté"
"C'est un faux débat parce qu'il y a une totale volonté de désinformation de la part d'un certain nombre de groupes pétroliers qui essayent de faire croire qu'on pourrait aller sur la prospection du gaz de schiste sans passer par la fracturation hydraulique, cela est un mensonge éhonté", a poursuivi Pascal Durand. En fait, si écologistes et techniciens du pétrole sont d'accord sur l'absence d'alternative actuelle à cette technique, ils en tirent des conclusions différentes.
Pour Pascal Baylocq, dont l'association professionnelle regroupe les entreprises techniques pétrolières, dont les foreurs, l'absence d'alternative avant dix ans n'est pas incompatible avec une reprise de l'exploration en France. « Dix ans, c'est le temps qu'il faudrait pour débuter la production d'un champ, si on décidait maintenant de lancer les expérimentations autorisées par la loi de juillet 2011 », affirme-t-il. C'était d'ailleurs l'argument avancé par Total dans son recours contre l'abrogation de son permis d'exploration. Le pétrolier français évoquait les perspectives de techniques à l'étude comme la « fracturation électrique », qui consiste à créer des arcs électriques au fonds des puits, à 3 ou 4.000 mètres de profondeur, pour désagréger la roche. Egalement citée parfois : la « fracturation pneumatique » où l'eau injectée pour fracturer est remplacée par de l'air comprimé. « On teste aussi la substitution de l'eau par du propane », souligne Pascal Baylocq avant de s'avouer peu convaincu.
La seule alternative : la fracturation hydraulique "encadrée"
« Cela reste de la fracturation », observe-t-il. Pour lui, la seule bonne idée, c'est le recours « encadré » à la fracturation hydraulique. « Il existe des risques, c'est vrai. Mais ces risques peuvent être extrêmement contrôlés si on applique les normes de l'industrie pétrolière. Ce qui n'est pas toujours le cas aux Etats-Unis de la part des petits producteurs indépendants». Ainsi, affirme-t-il, tous les produits chimiques utilisés pour la fracturation, très polluants selon les écologistes, peuvent être remplacés par des produits utilisés dans l'industrie agroalimentaire.
« La grande peur porte sur le risque de propagation de la fracturation sur les nappes d'eau. Mais d'abord, 2 à 3.000 mètres séparent les deux zones. Ensuite, on peut contrôler cette propagation avec des techniques éprouvées », déclare-t-il. De même, selon Pascal Baylocq, les autres points décriés par les opposants, comme l'utilisation intensive de l'eau, la pollution sonore, l'engorgement des routes par des camions.... peuvent être trouvés des parades, voire des solutions.
Impossible d'explorer sans cette technique, aujourd'hui interdite
Autoriser la fracturation hydraulique « encadrée » serait d'autant plus nécessaire, selon lui, qu'il admet qu'il est peu raisonnable d'explorer sans cette technique. « C'est possible, mais jusqu'à un certain point. On peut se faire une première idée sans fracturation hydraulique, mais cette technique est indispensable pour cerner la productivité du gisement », concède-t-il. Il va décidemment être difficile de faire reposer le débat promis sur le gaz de schiste sur les techniques alternatives.
C'est peut être pour construire une nouvelle ligne de résistance que la nouvelle ministre de l'énergie Delphine Batho a lancé mercredi un nouvel argument contre l'exploration et la production de gaz de schiste. « Je pense que la transition énergétique, ce n'est pas d'aller chercher de nouveaux hydrocarbures", a-t-elle déclaré en s'exprimant lors des journées d'été d'EELV à Poitiers.
- d'où viendront ces hydrocarbures ?
En 2011, avec un baril à 111$, nous achetons pour 61G? d'hydrocarbures. Cette année là, le déficit de notre balance commercial s'élève à 65G?.
- comment paierons nous la transition énergétique ?
Lire la conférence de Jean-Marc Jancovici au Sénat du 20 mars 2012 sur :
"Energie & Électricit?é Prospectiv?e"
http://www.youtube.com/watch?v=P7DY6wqRNfk
il serait bien plus rentable de concevoir un système d?adsorption et de stockage des gaz par les MOF (Metal?Organic Framework) directement connecté aux anus des gros mangeurs. D'après des calculs élémentaires digne d'un élève en 6eme, la quantité de biométhane récoltée serait astronomique! Bien supérieur aux gaz de shistes. Ce biomethane, je l'appelerais le gaz de shit!
On peut imaginer un système très innovant de connection entre le procédés de stockage fixé à l'anus et un scooter, via un slip percé! Le gros mangeur ainsi roulera bio!!!
Je compte postuler en Suède pour le prix Nobel du pet!
Merci de me publier!
Gaz de schistes en Europe:
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Zittel_aspo2012.pdf
Gaz de schistes USA:
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Berman_aspo2012.pdf
A méditer.
C est pour ça que je suis pour car etant plus nombreux ,cela crera encore plus de boulot pour ces corps de metier pour des annees et la depolution se fera sur un sciecle ce qui crera des cdi pour de nombreux chanceux
le nucléaire, trop dangereux, n'en parlons même pas ! Pas Bon !
Le pétrole (par exemple au large de la Guyane) : où la la ! arrêtons tout ! Pas Bon !
Le charbon : je vous parle même pas du réchauffement climatique ! Pas Bon !
Les éoliennes : ah non : pas vers chez moi : c'est moche, ça fait du bruit, et pis ça découpe les hirondelles en rondelles ! Pas Bon !
Les barrages hydrauliques : ah ben non : ça inonde des kilomètres carrés de zone sensibles !.. et en plus, ça peut lacher : souvenez vous à fréjus il y a quelques dizaines d'années !!! Pas Bon !
Les usines marémotrices : ça ensable le mont-st-michel : Pas bon pas bon !
Les panneaux solaires : il parait que c'est plein de cochonneries polluantes et pas biodégradables, ces choses-là .. et en plus, c'est moche, sur nos si jolies toits rouges !!! Pas Bon !
A part mamie dans la cave pour pédaler, il nous reste quoi ?? Et les bougies, quelqu'un a analysé la fumée pour rigoler ??,...
Bref, les écolos de bureau, ils ont quoi de Bon à proposer ???...
ça se fera avec ou sans nous parce que les responsables mondiaux ont compris qu'il y avait plus d'avantages que d'inconvénients à le faire Vous vous faites partie des comités qui ont été au 19eme contre le chemin de fer et vous le seriez encore aujourd'hui....
si vos semblables avaient eu l'influence qu'ils ont maintenant le Paris Hausmannien n'existerait pas ,les autoroutes traversant les forêts non ,plus les mines de charbon n'auraient jamais vu le jour ,pas plus que le gaz de lacq (il y a quelques années un gigantesque gisement de charbon a été abandonné dans le massif central à cause de vos semblables .Votre idéal c'est le char à boeufs, désolé le monde est passé à autre chose et tant pis pour notre niveau de vie si vous continuez à saboter nos chances de développement économique.On ne discute pas les verts ,on les combat
Economiquement, il paraît extrêmement préjudiciable de se passer actuellement d'une énergie bon marché.
Ecologiquement, pour que cette activité soit acceptable, il faudrait instaurer des règles drastiques d'exploitation, après évidemment en avoir mesuré l'impact réel.
Mais je ne vois pour l'instant que des débats partisans, entre les "tout pour" et les "tout contre".
Ce n'est pas comme ça qu'on avancera. Il faut passer d'une culture de l'opposition à une culture de la concertation, pour arriver à préserver l'intérêt du plus grand nombre, et non pas de telle ou telle minorité.
De toute façon, si nous ne sommes pas capable d'évoluer dans ce sens, nous nous ferons avaler tout crus par ceux qui en seront capables... Apprenez vite l'Anglais et le Chinois, cela pourrait s'avérer utile...
Et si il faut que je baisse légèrement mon train de vie pour avoir une énergie propre je suis pret à le faire aussi. Mais tout le monde ne semble pas pret à devoir se passer du dernier ecran plat à la mode ou de la nouvelle voiture qu'elle est trop belle la couleure.
1) y-a-t-il des gisements de gaz de schistes économiquement exploitables dans notre sous-sol? Pour répondre à cette question simple il faut engager plusieurs campagnes d'exploration. Les Américains ont pris dix ans pour répondre à cette simple question.
2) peut-on fixer une puissance maximale de fracturation en fonction du contexte géologique? Les producteurs américains forent peu et pratiquent des multi-fracturations tout au long du forage horizontal. Faut-il les copier ou bien être plus mesuré dans la mise en oeuvre?
3) quels seraient les additifs utilisés et quelle pureté d'eau à utiliser? Ajouter du sable avec des gélifiants culinaires semble acceptable. Quels seraient les additifs à proscrire. Quelle quantité d'acide serait acceptable dans les roches calcaires?
4) faut-il forer plus et fracturer de façon mesurée? Quel serait la bonne mesure économique et environnementale?
Voici quelques exemples de questions auxquelles il serait nécessaire de répondre au travers d'une spécification du "foreur responsable", il doit y en avoir pour un spécialiste plusieurs centaines d'autres questions à poser.
Schématiser les problèmes comme vous le faites dans votre papier n'est pas une attitude raisonnable et scientifique, cela sent trop une position idéologique....qui ne mène qu'au rejet et donc à la pauvreté de notre pays à ce jour peu favorisé par ses ressources énergétiques.
http://marcellusdrilling.com/2012/05/gasfrac-waterless-fracking-technology-debuts-in-utica-shale/
1/ la fracturation hydraulique a déjà été employée en France pour la géothermie ( oui mais là c'est noble)
2/Gasfrac utilise du propane ça supprime les besoins en eau
3/ il n' y a que des écologiste s et le plus grand lavage de cerveaux opéré en France pour croire à gasland
4/il n' ya rien à discuter avec eux ;c'est leur fonds de commerce Ils ne vont pas déposer le bilan pour vous faire plaisir
5/ ce ne serait pas économique donc toutes les sociétés de par le monde qui se lancent la dedans sont dirigés par des fous et pourtant là ils ne demandent aucune subvention et donc rien aux contribuables ...probablement cela qui est mal on ne les contrôle pas ..
6/les grandes flottes de camions us se convertissent au gaz tellement moins cher
7/ le gaz a tellement baissé aux USA qu'il n'est plus rentable de construire une centrale nucléaire
8/ le 21eme siècle sera celui du gaz le fameux pic oil s'éloigne comme avec le club de Rome
9/ la guerre de Syrie s 'explique aussi par le gaz de la mediterranée EST
10/ le monde entier se rue sur le gaz de et pétrole de schiste Dommage que Total soit obligé de dépenser et créer des emplois partout sauf chez nous
11/ c'est sans doute mieux stratégiquement de dépendre des s arabes , des norvégiens et des russes à prix fort
il faut donner une redevance aux communes et aux particuliers qui deviendront riches sans rien faire ça s'impose et ça renverra les vertst à leurs utopies
Sinon moi je me demande si c'est s'y pressant que ça d'exploiter ce gaz, prend t'on vraiment du retard technologiquement ?, c'est le seul argument qui ferait accélérer sa production en France.
Les lois : Vote ; Réalisation ; Application ; Mais surtout leurs multiples et diverses INTERPRETATIONS.
Voilà ce que je peux dire sur cette question environnementale et énergétique après y avoir travaillé quelque peu :
1 : Il faut reprendre les textes de la convention Aarhus qui n'ont pas été respectés :
Cette convention concerne le droit de savoir, le droit de participer, le droit d?accès à la justice, les droits environnementaux pour le 21° siècle. Tous ces textes ont été votés en juin 2006.
Ce vote a de plus été confirmé en 1992 lors du « SOMMET DE LA TERRE » ou les gouvernements ont adopté la « DECLARATION DE RIO » et dont le principe N° 10 stipule :
« La meilleure façon de traiter les questions d?environnement est d?assurer la participation de tous les citoyens concernés ».
Cette convention est entrée en vigueur et établie sous les auspices de la CEE-ONU.
La convention Aarhus crée donc un cadre juridique unifié qui garantie un ensemble solide de droits aux citoyens d?Europe et d?Asie centrale.
2 : Il faut revoir le code minier :
D?ailleurs, la proposition de loi, qui sera examinée le 6 octobre 2011 (voir explications ci-dessous) prévoit de modifier le code minier afin « d'assurer plus de transparence ».
Il est vrai qu?il faut modifier l'article 68.9 du code minier. (Modification de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 art 240) en obligeant une information du public : enquêtes publiques, sauf les cas prévus par l?article 68-10).
On est en train de se faire piéger :
TRES IMPORTANT DANS LE CODE MINIER :
Une autorisation d'expérimentation est valable 5 ans avec possibilité de proroger deux fois (soit 15 ans).
Le code minier permet également de vendre les produits de l'expérimentation...
Donc nous sommes dans le cadre d?une exPLOration qui devient une exPLOItation déguisée...
3 : Il faut consulter l'argumentaire B.A.P.E. (Bureau Audiences Publiques sur l?Environnement)
Des experts du ministère de l'écologie du Québec ont examiné avec soin le dossier du gaz de schiste, et ont créé de nombreux textes que nous nous devons d?étudier avec précision, afin de ne pas faire les mêmes erreurs qu'au Québec. Revoir très en détail les questions DQ4 ; RDQ4 1 ; RDQ 4 2 et DQ8 ; RDQ8 1 qui sont très importantes
4 : Il faut revoir les permis accordés
Je me suis également aperçu que ces divers permis accordés l?an passé et signés par Mr BORLOO (et son chef de cabinet qui est maintenant Préfet Rhône Alpes) ont été accordés sans appel d'offres, et sont donc irréguliers.
Cette faille permettrait sans doute de les annuler simplement et sans dédommagement...
Les Sénateurs et les députés ont-ils vu tout cela ?????
A NOTER :
Le sénat avait l?intention le 30.06.2011 de saisir le conseil Constitutionnel :
Si le conseil avait donné son aval? la loi en cours aurait été bien sûr annulée et, on reviendrait à la précédente loi, soit :
Ä Autorisation de l?exploration et exploitation du Gaz de Schiste par quelque méthode d?extraction que ce soit.
Si cette saisine avait été acceptée par le Conseil Constitutionnel, nous en reviendrions au point de départ, car la loi existante serait de ce fait annulée.
Cette marche arrière aurait pu s?avérer très dangereuse dans cette affaire. Une nouvelle loi plus restrictive et plus catégorique devrait se voter en remplacement de la précédente.
Le fait d?avoir abandonné le 30.06.2011 cette saisine s?avère, je crois, un bon choix.
TRES IMPORTANT : Veuillez noter :
Il y aura toujours un moyen de contourner la loi :
La fracturation hydraulique pour trouver du Gaz de Schiste devient interdite !!!!!!!!!!!
Les chercheurs sont maintenant au centre du débat :
Sachez qu?ils ont déposé deux brevets en mars 2011 sur les méthodes alternatives à la fracturation hydraulique, la FRACTURATION par ARC ELECTRIQUE.
Une autre, brevetée et commercialisée de manière très limitée pour le moment par une entreprise canadienne, consiste à REMPLACER L?EAU par du PROPANE
TOTAL informe également qu?il pourrait ainsi procéder à un simple CARROTAGE VERTICAL opération de recherche qui reste autorisée par la loi.
Il y a encore une autre formule de fracturation, celle dite de FRACTURATION PNEUMATIQUE qui consiste à injecter non pas de l'eau mais de l'air comprimé dans la roche mère afin de la désintégrer.
Toutes ces techniques feraient courir les mêmes dangers à l'environnement et à la santé humaine avec comme conséquence irrémédiable : La disparition des sources, des nappes phréatiques endommagées, des glissements de terrain et même comme en Angleterre récemment (juin 2011) des mini tremblements des terre.
Car en fait c?est la fracturation tout court qui pose problème car elle met en contact toutes les couches géologiques qui des plus profondes jusqu?au supérieures contenant les nappes phréatiques deviennent ainsi altérées et polluées.
Et puis, pourquoi, après tout ne pas envisager d?extraire d?autre énergie dans notre sol ??????????
Les Huiles lourdes, sables bitumineux : Cette roche sableuse qui est imprégnée d'un pétrole très lourd et visqueux, incapable de s'écouler dans un puits. Ces sables non accessibles pour les récupérer nécessitent une injection (vapeur d?eau) pour les faire s?écouler dans un puits.
A noter : Des sollicitations de puits par des entreprises sur ce genre d?exploitation ont été sollicitées (en juin 2011) dans une commune d?ARDECHE pour des percements après les vendanges de septembre 2011.
Et tout cela, n?est il pas intéressant pour nos pétroliers qui peuvent ainsi sans problème contourner la loi ?????
Cependant tout n?est pas terminé législativement : Une proposition de loi, qui sera examinée le 6 octobre 2011 en séance publique vise donc à interdire purement et simplement toute exploration et exploitation d'hydrocarbures non conventionnels. Elle propose également d'abroger les permis exclusifs de recherche des huiles et gaz de schiste et prévoit de modifier le code minier (voir ce que j?ai mentionné au début) afin « d'assurer plus de transparence »
La loi (n°2011-835) du 13.07.2011 a été publiée le 14.07.2011 elle s'appuie sur la Charte de l'environnement de 2004 et sur le principe d'action préventive et de correction prévu à l'article L110-1 du Code de l'environnement, pour interdire sur le territoire national ce type d'exploration et d'exploitation.
L'article 2 porte création de la Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux.
Elle a notamment pour objet d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives.
Elle émet un avis public sur les conditions de mise en ?uvre des expérimentations, réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public.
Certes, c?est bien !!!!! Mais qui va être choisi et qui choisira la composition de ces commissions ??????????
De plus, le fait de procéder à un forage suivi de fracturation hydraulique de la roche sans l'avoir déclaré à l'autorité administrative est passible d'une peine 75.000 euros d'amende.
Veuillez noter que cela représente un montant tellement dérisoire pour des sociétés gérant des millions d?euros !!!
Voila tout d abord la mise en ligne des permis de recherche : La carte des demandes et des permis attribués ou en court d?attributions.
Si cela fini par être accordé, on n?aura jamais fini de se battre, David contre Goliath.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html
Il suffit de cliquer sur votre département, et tout est mis à jour régulièrement.
Quel avenir pour la France et la Terre, on se demande?
On croyait pourtant le problème réglé en France après l'interdiction de prospection par fracturation hydraulique voté en 2011.
Petit rappel des intentions des candidats sur le gaz de schiste durant la campagne électorale :
La mobilisation en France des collectifs anti-gaz de schiste a conduit la classe politique à s'opposer à l'exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels. Pas question donc pour les candidats interrogés de revenir sur la loi du 13 juillet 2011 qui interdit la fracturation hydraulique, seule technique de forage disponible aujourd'hui mais dont les conséquences sur l'environnement sont néfastes.
Ce consensus cache des nuances :
François Hollande envisageait de renforcer la loi du 13 juillet, tandis que Jean-Luc Mélenchon se prononçait pour l'abrogation des permis accordés. Nicolas Sarkozy précisait que, "pour être autorisées, l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste doivent utiliser des techniques respectueuses de l'environnement", laissant ainsi la porte entrouverte. Cette position est cohérente avec le rapport d'une mission gouvernementale, publié le 22 mars, qui se déclare favorable, sous contrôle public, à des forages scientifiques utilisant la fracturation hydraulique. Objectif ? Ne pas gâcher les richesses du sous-sol français susceptibles de réduire la facture énergétique de l'Hexagone.
Seulement voilà, les sociétés minières américaines ne désarment pas car l?appât du gain est là, et tout le monde est bien conscient que le
Besoin énergétique de la planète va grandissant d?année en année, donnant ainsi l?excuse du développement croissant et incontournable des énergies.
Alors, maintenant après le scrutin présidentiel, comment, le Président de la République Monsieur HOLLANDE va-t-il gérer ce dossier avec Mr MELANCHON et ses futurs députés ainsi qu?avec les élus d?EELV qui sont maintenant dans le même « camp politique »
Sachant que Mr MELANCHON le soir du premier tour nous a informé qu?il se ralliait a Monsieur HOLLANDE « SANS CONDITION »
Comme tout le monde le sait, le Front de Gauche est catégoriquement opposé au Gaz de Schiste et d?ailleurs c?est le chef de file de ce mouvement, les verts sont également contre mais Monsieur HOLLANDE n?exclut pas l?Exploration qui comme tout le monde le sait avec l?article 68.3 du code minier est en fait de l?exploitation déguisée.
Car s?est tout de même l?assemblée nationale qui donnera par sa majorité de voix l?accord POUR ou CONTRE l?exploitation et l?exploration du gaz de schiste.
Mais tous, ne craignent ils pas un dérapage probable du Président de la République et de son ministre chargé de l?Industrie et de l?Énergie ????????
Chacun aura donc le choix entre énergie et écologie, mais tous penserons inéluctablement, sans bien sûr le dire, à l?appât du gain.
Il est à noter que le mercredi 3 mai 2012, le 13e Sommet international du pétrole à Paris n?a pas fait exception à la règle. Christophe de Margerie, le PDG de Total, a rappelé qu?aujourd?hui les prix du gaz sont neuf fois plus élevés en Asie qu?aux Etats-Unis (six fois plus élevé en Europe). "Une différence dure à avaler pour les clients", juge le patron du pétrolier en rappelant que les prix des carburants ont augmentes de plus de 30 % entre 2010 et 2011.
Suivons ce dossier avec attention avant de nous réjouir sur la finalité de ce dossier extrêmement rentable pour ces entreprises et sociétés d?exploration et d?exploitation qui pour la plupart sont étrangères.
Surtout il est très incontournable de noter que ces entreprises ne participeront aucunement par l?intermédiaire de leurs impôts et de la distribution de leurs bénéfices en France au redressement de la dette Française.
Ainsi nous seront piégés deux fois : Par la destruction de notre environnement et par le non retour sur investissement de notre politique industrielle, car la création d?emploi de personnel Français dans ce genre d?entreprise est aléatoire.
Vous comprenez bien qu?il est certain et très probable que le personnel dirigeant et cadre de ces entreprises viendront des pays où ses sociétés ont leur siège social. Il ne prendront pas le risque d?engager du personnel Français eu égard toutes les manifestations et les évènements qu?il y a eu en France concernant le Gaz de Schiste.
Suivons ce dossier avec obstination, ardeur, Il va très certainement avoir des détours, des contournements, des déviations, des rebondissements, et surtout des interprétations innombrables des lois afin qu?en définitive, notre terre sera exploiter sans ignominie.
Aujourd?hui, il convient de ne pas nous réjouir sous prétexte que trois permis ont été annulés.
DUGENDRE Marc ARDECHE 07170
Quand à ceux qui pensent que le prix du gaz baissera quand on s'y mettra, je leur rappelle qu'on est en France et qu'au vu de l'évolution du prix du gaz actuel (qui baisse) et des tarifs (qui montent), on peut largement en douter !! Çà ne fera qu'enrichir un peu (beaucoup ?) les multinationales gazières et retarder la crise des énergies fossiles. On ferait mieux de chercher à généraliser les petites unités de biogaz chez les agriculteurs.
Selon la couche de schiste, un puits peut donner accès à des quantités de gaz très variables pour être sûr de rentabiliser un champ il faut donc une forte densité de forages, des milliers de déplacements de camions, auxquels s?ajoutent la pollution du raffinage.
Suivant les endroits où les produits très toxiques utilisés pénètrent (quelle que soit la méthode utilisée, y compris celle de Gasfrac), par exemple une nappe phréatique, leur vitesse de propagation peut aller de 1 à 1000. Dans certains cas, ils peuvent ainsi parcourir des centaines de mètres par jour dans les sous-sols.
Sur 278 produits utilisés étudiés, 93% affectent la santé et 43% sont également des perturbateurs endocriniens durables (impacts sur la différenciation sexuelle, la stérilité, régulation hormonale, facteurs de diabète, cancers etc).
L?exploitation de gaz de schistes peut entraîner la remontée de contaminants des sols, à court, moyen ou long terme (large diffusion de métaux lourds, arsenic, mercure, matériaux radioactifs etc) (Pr Theo Colborn Université de Floride)
http://www.tiogagaslease.org/images/BVW_02_20_09.pdf
de même que la pollution de l?air (complexes BTEX « benzène, toluène, éthylbenzène, xylène » + oxydes nitreux, méthane, métaux lourds etc.).
Une étude publiée par le professeur Robert W. Howarth de l?Université Cornell en 2010 et confirmée par l?Université de Stanford constate qu?une fois calculé l?impact des émissions fugitives de méthane dans le cycle de vie, les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les gaz de schiste sont plus élevées que celles du charbon et du mazout.
http://www.enerzine.com/12/11812+le-gaz-de-schiste-contribue-au-rechauffement-climatique+.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gasland
Après on en reparle...
Et une bonne partie des économistes estiment que les entreprises US vont mieux grace aux prix bas de l'énergie
Cela ferait aussi plus de recette pour l'état, moins d'impôts et plus d'alloc.
Mais certaine personne économicophobe pense qu'on peut avoir les avantages des pays communistes (alloc, école peu chere, santé peu chere) sans avoir le salaire communiste ( 50? au venezuela) et le salaire des pays tourné vers les riches
La Chine s'y met aussi. Ils faudrait donc leur demander d'arrêter si on veut conserver un semblant de compétitivité. Bref je partage votre point de vue, d'un point de vue purement économique c'est incontournable l'énergie étant la base de toute économie développée. Rendre la propriété du sous sol aux propriétaires des terrains serait de nature a les faire changer d'avis sur la question. Ils deviendraient millionnaires du jour au lendemain...
Cela ne changerait rien pour le prix du gaz ,le cout du gaz diminue depuis des années et son prix ne cesse d'augmenter,chercher l'erreur.
Ce qui changerait avec le gaz de schiste c'est que les producteurs de ce gaz s'en mettraient plein les poches et le prix de l'eau serait multiplié par 3 vu qu'elle deviendrait très rare du fait de la fracturation hydraulique
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/23/etats-unis-l-eau-manque-pour-permettre-la-fracturation-hydraulique_1749008_3244.html
On peut vivre sans gaz... Par contre démontrez moi que l'on peut vivre sans eau... Votre argumentation parait tout de suite fragilisée... Voir fracturée si j'osais.