GE va investir 10 milliards de dollars de plus dans les énergies renouvelables

Le conglomérat américain a annoncé lundi qu'il allait plus que doubler ses investissements dans les énergies renouvelables et les énergies propres d'ici 2020.
GE précise dans un communiqué avoir déjà investi 12 milliards de dollars dans la recherche pour les énergies propres et renouvelables et espère atteindre 25 milliards de dollars d'investissements d'ici 2020.

General Electric double la mise. Le conglomérat américain a annoncé lundi dans un communiqué qu'il allait plus que multiplier par deux ses investissements dans les énergies renouvelables et les énergies propres d'ici 2020, en y apportant 10 milliards de dollars de plus. Des fonds qui viennent compléter de premiers investissements d'un montant équivalent annoncés en 2005, auxquels se sont ajoutés depuis d'autres investissements.

Cette annonce intervient au moment où les investissements dans les énergies propres et renouvelables baissent dans le monde. L'an dernier, ils ont reculé de 12%, selon une étude réalisé par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Aux Etats-Unis, les dépenses ont baissé de 8,4% à 48,4 milliards.

Objectif: 25 milliards de dollars d'investissements en 2020

Le conglomérat précise dans un communiqué avoir déjà investi 12 milliards de dollars dans la recherche pour les énergies propres et renouvelables et espère atteindre 25 milliards de dollars d'investissements d'ici 2020.

Cet argent sera destiné essentiellement aux recherches de nouvelles solutions pour plus d'énergies propres. Une partie servira par exemple à développer des énergies alternatives pour remplacer l'eau dans le processus de fracturation hydraulique, indique GE dans un communiqué.

Une autre permettra de réduire le coût de la production des turbines à vent de GE, dans le but de faire baisser la part de la production d'électricité d'origine nucléaire. Enfin, cet argent servira à trouver de nouvelles solutions afin d'augmenter davantage l'efficacité des centrales électriques, précise GE.

Utiliser le CO2 lors de la fracturation hydraulique

Rappelons en effet que le groupe s'est notamment allié au pétrolier norvégien Statoil dans le gaz naturel. Les deux entreprises ont pour objectif de mettre en place un système capable de capturer le CO2 émis pour le réutiliser à la place de l'eau lors de la fracturation hydraulique. Ils espèrent ainsi réduire la part très importante de l'eau utilisée dans ce processus d'extraction du pétrole ou du gaz.

Ces "investissements audacieux dans la recherche et le développement de "l'ecomagination" ont rapporté de solides retours pour les actionnaires et amélioré les coûts et les économies d'émissions (de gaz à effet de serre) pour nos clients", a commenté le PDG de GE Jeff Immelt, cité dans le communiqué.

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