Siemens met 7,6 milliards de dollars sur la table pour l'achat de Dresser-Rand

Le géant allemand Siemens annonce ce lundi le rachat du fabricant américain de turbines et de compresseurs Dresser-Rand. Son offre de 7,6 milliards de dollars (5,9 milliards d'euros) a été acceptée par le conseil d'administration de Dresser-Rand.
L'entreprise américaine, que le géant industriel convoitait de longue date, va lui permettre de développer son activité sur les marchés américains en plein essor du gaz de schiste.

Siemens s'agrandit. Le spécialiste des hautes technologies a reçu le feu vert, à l'unanimité, de l'américain Dresser-Rand pour 7,6 milliards de dollars (5,9 milliards d'euros).

Fin d'une offre d'achat amicale

Le conglomérat industriel offre un prix de 83 dollars l'action, ce qui valorise l'opération à 7,6 milliards de dollars (5,8 milliards d'euros), précise le groupe de Munich sur son site :

"Le conseil de surveillance de Siemens a approuvé la décision du conseil d'administration de conclure un accord avec Dresser-Rand, qui est coté à la bourse de New York, pour acquérir tous les titres en circulation au terme d'une offre d'achat amicale", indique le communiqué.

Dresser-Rand emploie 8.000 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d'affaires de 3,03 milliards de dollars en 2013.

Gaz de schiste

L'entreprise, que le géant industriel convoitait de longue date, va lui permettre de développer son activité sur les marchés américains en plein essor du gaz de schiste.

"En tant que marque de premier ordre sur le marché mondial des infrastructures de l'énergie, Dresser-Rand est parfaitement à sa place dans le portefeuille de Siemens. Les activités combinées (des deux groupes) vont donner naissance à un fournisseur de rang international sur les marchés porteurs du pétrole et du gaz", se félicite Joe Kaeser, directeur général de Siemens, dans un communiqué.

S'affirmer dans l'industrie pétrolière et gazière

Par ce rachat en numéraire, Siemens coiffe sur le poteau le conglomérat industriel suisse Sulzer qui était en pourparlers avec Dresser-Rand en vue d'une fusion. L'Américain General Electric (GE) avait également confirmé avoir tenu des discussions préliminaires avec le groupe de Houston pour un rapprochement.

Le géant allemand, dont le chiffre d'affaires a atteint 97 milliards de dollars en 2013, a déjà racheté au printemps les activités de production de turbines à gaz et de compresseurs du britannique Rolls-Royce.

Cette acquisition pour environ 1,3 milliard de dollars a permis au groupe allemand de s'étendre dans le domaine du matériel pour l'industrie pétrolière et gazière.

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Commentaires 3
à écrit le 09/02/2015 à 7:49
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Marche porteur du gaz et du petrole, qui evolue maintenant autour de 50 USD, ce qui ne justifie plus le developpement de gaz de schiste.. Bravo Siemens.

à écrit le 22/09/2014 à 19:48
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Pourquoi Dresser se sépare t'il de ses turbines ? Tout comme ABB envers Alsthom . A savoir qu'il y a une usine au Havre, attention les emplois...Siemens a pas mal restructuré....

à écrit le 22/09/2014 à 18:23
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ça vous la coupe hein ?

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