Schneider Electric prévoit 130 suppressions de postes en France

L'entreprise a engagé cette nouvelle restructuration pour gagner en compétitivité face à une concurrence accrue. Les sites de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne) et Fabrègues (Hérault) sont concernés.
Le porte-parole du groupe a évoqué notamment la possibilité de reclassements internes, de recours à des formations ou des aides au départ.

Plan de sauvegarde de l'emploi début décembre pour Schneider Electric. Le spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension va entamer le mois prochain des discussions avec les syndicats sur la restructuration de son activité de sous-stations préfabriquées, prévoyant la fermeture d'un site et la suppression d'environ 130 postes, soit un tiers des effectifs.

Schneider Electric a engagé cette nouvelle restructuration pour gagner en compétitivité face à une concurrence accrue et à une baisse des investissements publics et industriels dans le climat économique actuel.

Les ateliers de Seine-et-Marne et d'Hérault concernés

La fermeture de l'atelier de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne) qui emploie une trentaine de personnes sera discutée, selon un porte-parole de Schneider interrogé par Reuters. Confirmant des informations contenues jeudi 27 novembre dans un tract du syndicat CFDT, il a également confirmé qu'une réduction de taille du site de Fabrègues (Hérault) avec la suppression d'une centaine de postes sur un effectif total actuel de plus de 150 personnes sera à l'ordre du jour.

Ces deux implantations industrielles sont héritées du rachat en 2010 de l'activité distribution d'Areva. Les deux autres sites, qui emploient en tout 200 personnes environ à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher) et Saint-Alban-Leysse (Savoie), voient quant à eux leur activité confirmée et pourraient gagner au passage quelques emplois.

Reclassements internes et aides au départ

Le porte-parole du groupe a évoqué notamment la possibilité de reclassements internes, de recours à des formations ou des aides au départ. La CFDT s'inquiète pour sa part d'un "tournant" dans les relations sociales au sein d'un groupe "international prospère". Il craint cette fois que le calendrier de mise en oeuvre ne laisse "aucune possibilité de mener à bien les reclassements".

Au troisième trimestre, Schneider a observé des signes de stabilisation en Europe pour la première fois depuis trois ans, tout en précisant que la situation sur le continent demeurait fragile.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 6
à écrit le 10/12/2014 à 10:00
Signaler
la vérité n'est pas dite, si c'est pour mieux rationaliser en gardant les fabrications , oui , on a le devoir de s'améliorer face à la concurrence; si c'est pour délocaliser, c'est un scandale pour ce groupe prospère ( un ancien du groupe)

à écrit le 28/11/2014 à 16:30
Signaler
une goutte d'eau parmi les dizaines de milliers 'emplois qui disparaissent chaque mois.

à écrit le 28/11/2014 à 15:35
Signaler
Pourtant il y a des choses a faire sur le plan industriel, nous aurons de plus en plus besoin de capteurs, d automatismes, de controle et de regulation, de robotique dans les années a venir. Il faut que ce groupe participe au developpement de la fili...

le 28/11/2014 à 18:01
Signaler
bien dit mais le probleme est tjs le meme : produire en france , avec nos couts salariaux ( rappel pour gagner 2000 eurs net l employeur en paye 4000 ).

le 29/11/2014 à 13:12
Signaler
""rappel pour gagner 2000 eurs net l employeur en paye 4000"" Où travaillez-vous pour avoir des charges aussi favorables?

le 29/11/2014 à 16:13
Signaler
C vrai que nous ne pouvons pas concurrencer en terme de revenu les asiatiques mais nous avons une carte a jouer dans tout ce qui concerne les produits a tres forte valeur ajoutée

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.