EDF est prêt à offrir 2 milliards d'euros pour reprendre les activités réacteurs d'Areva, d'après Les Echos. Le groupe électricien aurait fondé sa proposition en multipliant par 7,5 l'Ebitda et en déduisant les passifs de la société.
Le quotidien économique rappelle que Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, agit sous la contrainte de l'Etat (actionnaire majoritaire), mais qu'il a bien expliqué que son offre devait avoir une cohérence industrielle. Il a ainsi défini un périmètre restreint des activités reprises : les services à la base installée, l'assemblage de combustible, les activités d'ingénierie, de conception des réacteurs, et la fabrication d'équipements. EDF a exclu les chantiers de l'EPR en Finlande, et de Flamanville, objets de lourdes pertes et retards.
Le démantèlement d'Areva enclenché
Il semblerait que l'Etat ait entrepris une lourde restructuration d'Areva qui s'apparente désormais à un démantèlement. Le groupe nucléaire français souffre en effet d'un manque de financement. Selon Les Echos, le groupe cherche à se refinancer à hauteur de 7 milliards d'euros. Sur l'exercice 2014, Areva avait enregistré une perte de 4,8 milliards d'euros.
Une réunion doit se tenir à l'Elysée le 3 juin prochain. L'Etat prendra une décision cet été.
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