Uber s'étend en régions, la DGCCRF sur les talons

Uber se lance à Bordeaux, Nice et Toulouse. Une annonce qui coïncide avec celle du tribunal de Francfort de revenir sur la décision en première instance d'interdire à la start-up son activité UberPOP sur le territoire allemand.
Mounia Van de Casteele
Côté VTC (voitures de transport avec chauffeur), Uber propose déjà ses service UberX et Uber Berline à Paris, Lyon, Lille et Nice.

Uber étend son offre dans l'Hexagone. Déjà présente à Paris, Lyon et Lille, son offre UberPOP - service proposant aux clients d'être transportés par d'autres particuliers dans des voitures personnelles, et non fournies par le groupe - est désormais également accessible à Bordeaux, Nice et Toulouse, a annoncé la start-up mardi 16 septembre dans un communiqué.

Une annonce qui coïncide avec celle du tribunal de Francfort de revenir sur la décision en première instance d'interdire à Uber son activité sur le territoire allemand. La cour d'appel vient en effet de donner à raison à la start-up née en Californie début 2009, contre la société Taxi Deutschland. "Une très bonne nouvelle" pour Pierre-Dimitri Gore-Coty, Directeur général d'Uber France interrogé par La Tribune.

UberPOP dans le viseur en France

En revanche, en France, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a engagé des poursuites en avril contre ce service, l'accusant de "pratiques commerciales trompeuses" ne pouvant s'apparenter au covoiturage, et le procureur a requis 100.000 euros d'amende. Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre une décision le 16 octobre.

Lire aussi: Interdit en Allemagne, Uber y poursuivra ses activités

Par ailleurs, côté VTC (voitures de transport avec chauffeur), Uber propose déjà ses service UberX et Uber Berline à Paris, Lyon, Lille et Nice. Mais, concurrence oblige, l'entreprise ne souhaite pas communiquer sur le nombre de ses chauffeurs accrédités aussi bien à Paris que dans les autres villes.

Selon Atout France, le registre des exploitants de VTC, il y aurait à ce jour 7.590 chauffeurs immatriculés VTC.

Un lobbyiste pour accélérer son développement européen

Rappelons à cet égard qu'une loi censée répondre aux inquiétudes des conducteurs de taxis quant à la concurrence des VTC, a été adoptée en commission à l'Assemblée le 10 septembre, et doit l'être définitivement en séance le 18 septembre.

Lire: Taxis contre VTC : les règles du jeu sont fixées mais restent floues

Or celle-ci semble donner raison à Uber en autorisant les VTC à pratiquer une tarification horokilométrique. De bon augure pour la société qui déploie son offre dans 40 pays et plus de 200 villes dans le monde, et qui vient d'ailleurs, comme le rapporte le Wall Street Journal, d'embaucher un lobbyiste d'expérience, Mark MacGann, pour appuyer son expansion en Europe.

Lire aussi: le curieux cas d'Uber, ni taxi, ni VTC

Mounia Van de Casteele

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Commentaires 5
à écrit le 28/09/2014 à 18:14
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t

à écrit le 17/09/2014 à 6:27
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Le plus terrible c'est que les taxis n'ont toujours pas compris qu'il y avait peut être un concept nouveau a exploiter et cela à leur bénéfice.

le 17/09/2014 à 10:48
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Quel bénéfice??l anarchie complète, des voitures avec chauffeur partout, tous au smic a se tirer dans les pattes pour faire une course??ils sont ou les client??je travaille de 5h a 20h tous les jours sauf le samedi, sur 15h de travail plus de 9h c es...

le 17/09/2014 à 12:13
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C'est quand même étonnant que les Taxis ne trouvent pas de clients, tandis que les clients ne trouvent pas de taxis quand ils en ont besoins... Pourquoi labourer les routes 80h, et ne pas le faire aux horaires où la demande est là ?

le 18/09/2014 à 11:37
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Parce que quand y as de la demande c est les heure de pointe . Et Paris roule très mal à ces heure de la journée .

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