Disparate et morcelé, le tissu industriel de la Côte d'Azur se caractérise d'abord par son ancrage dans la modernité des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ainsi Sophia-Antipolis, qui souffle cette année ses 40 bougies, s'enorgueillit de compter sur sa plate-forme de grosses entités d'envergure internationale. En revanche, du côté de la Dracénie, c'est une majorité de très petites entreprises (TPE) qui se développe. Connu pour son riche passé dans la parfumerie, surtout du côté de Grasse, le territoire azuréen s'est depuis organisé en pôles. Le Pass ?  pour parfums, arômes, senteurs, saveurs ? doit permettre à l'industrie liée à ces métiers de faire face à la concurrence internationale qui s'accroît. Certes l'industrie pharmaceutique est également très présente avec les installations de nombreux laboratoires aussi bien à Monaco qu'à Carros : Arkopharma, Nicox, TXcell, Allergan, Boiron, Elaipharm, Génévrier, Forté Pharma, Virbac. Mais, en définitive, ce sont bien les TIC qui constituent la vitrine la plus flamboyante de la Côte d'Azur : 1.260 entreprises, 4,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 20.000 emplois. Pourtant, comme les autres secteurs, cette industrie souffre et enregistre au premier trimestre de cette année une baisse de 9 % de son activité. Laurence Bottero