Au congrès des maires, Enedis veut accélérer sur la mobilité électrique

A l'approche des élections municipales, la filiale d'EDF chargée de la gestion et de l'aménagement du réseau de distribution d'électricité veut faire valoir son expertise en matière de mobilité. Si son modèle économique reste identique et sa méthode inchangée, Enedis travaille également à des partenariats avec les opérateurs de transport public.
César Armand

Enedis ne veut plus seulement distribuer de l'électricité sur l'ensemble du territoire national. A l'approche des élections municipales, la filiale d'EDF entend aussi aider les collectivités à multiplier les infrastructures de recharge.

"Nous sommes très sollicités, explique le directeur du programme Mobilité électrique, Dominique Lagarde. Cela nourrit nos relations avec les territoires ruraux et urbains de même que cela nous ouvre des perspectives de développement."

Bus, bateaux, flottes d'entreprise... Enedis ne s'interdit aucun marché. "Depuis le début de l'année, nous avons déployé 32 véhicules électriques en autopartage avec Ardenne Métropole", précise Dominique Lagarde. "Elles sont notamment utilisées par celles et ceux qui ne possèdent pas de voitures autour de Charleville-Mézières."

Un modèle économique identique et une méthode inchangée

Présent au congrès des maires ce 20 novembre, le directeur du programme Mobilité électrique espère bien faire valoir ce savoir-faire auprès des élus sortants et des candidats. Le modèle économique demeure identique : Enedis est rémunérée à 95% par le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE) ainsi que par les prestations de services.

De même, la méthode reste identique. Avec le territoire concerné, la filiale d'EDF étudie l'implantation de bornes sur la base des besoins de déplacement, met en place une organisation locale, lance les travaux à la suite de devis et raccorde au réseau.

Des partenariats avec les opérateurs de transport public

Enedis travaille en outre avec les opérateurs historiques de transport public. En parallèle de la conversion en cours de dix-sept dépôts de bus RATP, elle vient de signer un partenariat avec Keolis. "Nous avons également calculé les investissements dans la durée pour s'insérer localement et se mêler aux autres usages", ajoute Dominique Lagarde.

Le directeur du programme Mobilité électrique regarde notamment l'hydrogène, "à condition qu'il soit produit par de l'électricité", insiste-t-il. "C'est l'avenir", assure-t-il.  "En termes d'investissement chez les constructeurs automobile, c'est très impressionnant."

César Armand

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Commentaires 4
à écrit le 06/03/2020 à 11:33
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Dans le cadre du changement d'orientation sur les carburants, Enedis peut contribuer au développement de la mobilité électrique.

à écrit le 20/11/2019 à 17:13
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Une recharge pour faire 100km avec une petite voiture électrique, en 2019, ça coûte combien (les propriétaires des bornes fixent leur tarif librement, je crois, pour rembourser leurs frais d'installation) ? Pour comparer avec le carburant (la mienne ...

à écrit le 20/11/2019 à 13:43
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Il semble qu'il reste à Enendis (en ai dits ?) de démontrer SE DIRE être capable de trouver de meilleures solutions de bornes de recharges rapides et très rapides et à paiements plus polyvalents y compris pour les étrangers comme avec le paiement a...

à écrit le 20/11/2019 à 12:01
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"Bus, bateaux, flottes d'entreprise... Enedis ne s'interdit aucun marché" Heureusement ! C'est juste que l'on aimerait bien que cela ne soient pas encore une fois nous autres clients forcés qui financions encore une fois un truc dont on ne profit...

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