Les industriels ripostent à la Cnam

Le Syndicat national de l'industrie pharmaceutique (Snip) a vivement réagi aux recommandations de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) concernant les médicaments génériques. Le Snip dénonce des « pratiques de nature à induire une désinformation ». Le président du Snip, Bernard Mesuré, a « immédiatement demandé une audience » au ministre des Affaires sociales, Jacques Barrot. L'organisation patronale reproche à la Cnam d'illustrer le concept de générique « de façon arbitraire » par des « exemples reposant sur des critères mal défi- nis ». Citant huit médicaments, la Cnam avait calculé que leur substitution par des génériques ou des « produits essentiellement simi- laires » moins coûteux pourrait générer 534 millions de francs d'« économies immédiates » sur un montant annuel de 3,3 milliards. Il s'agit, critique le Snip, d'un amalgame « entre médicaments brevetés, génériques ou similaires pouvant conduire à une confusion préjudiciable dans l'utilisation correcte des thérapeutiques existantes ».
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