Une transition réussie, selon l'OCDE

La République tchèque a bien réussi sa transition vers l'économie de marché et devrait connaître une croissance soutenue, même s'il reste « quelques chantiers inachevés » dans les privatisations ou la maîtrise de l'inflation. C'est ce qu'estime l'OCDE dans sa première étude consacrée à la République tchèque, publiée hier. Depuis 1994, la croissance est repartie après une chute d'environ 25 % au début des années 90. Après une hausse de 4,8 % en 1995, l'activité économique tchèque devrait progresser de 5,6 % en 1996, et de 5,8 % en 1997, estime l'OCDE. Contrairement à la plupart des autres pays en transition, la République tchèque a réussi à passer à l'économie de marché sans flambée du taux de chômage, déconfiture des finances publiques, aggravation de la pauvreté ou soubresaut politique. Le chômage oscille bon an mal an entre 3 % et 3,5 % de la population active, et le PIB par habitant ne représente encore que la moitié de la moyenne des pays de l'OCDE. Quelques points inquiétants subsistent : le déficit commercial se creuse, le taux élevé d'inflation persiste (9,1 % en 1995). Et si l'économie est déjà privatisée à 70 %, l'Etat « continue à exercer une influence indirecte dans de larges secteurs ».
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