Malgré les efforts du médiateur national du crédit et les promesses des banques d'utiliser à bon escient les 22 milliards d'euros mis à leur disposition par le gouvernement, l'accès au crédit semble se durcir selon l'enquête réalisée par l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE). En effet, pour 21 % des entreprises interrogées, les banques auraient récemment réduit les lignes de crédit existantes, voire, pour 14 % d'entre elles, les auraient complètement supprimées. À cette restriction du crédit s'ajoute également une augmentation de son coût, pour 43 % des entreprises questionnées, via un changement du taux de référence. « Les marges sur les crédits bancaires ont fortement augmenté, « explos頻, disent certains adhérents, même si la baisse des taux d'intérêt compense en partie ces augmentations. Et c'est l'occasion pour les banques de faire payer leurs erreurs à leurs clients », commente l'AFTE. Des chiffres qui laissent perplexes alors que le gouvernement place l'investissement au centre de son plan de relance de l'économie, plan de relance censé favoriser une sortie de crise inenvisageable avant 2010 pour 80 % des entreprises. Seul point positif, quelques entreprises estiment que la situation actuelle offrirait des opportunités de croissance externe, de rachats de concurrents. À condition d'avoir des liquidités. F. Pi.

latribune.fr

17 Jan 2009, 1:28

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