Guéant contre « l'égalitarisme »

flash infoClaude Guéant, invité hier soir de « La Tribune BFM/Dailymotion », a souligné que Nicolas Sarkozy n'entendait pas « pratiquer l'égalitarisme » pour répondre à la crise. Le chef de l'État, a expliqué le secrétaire général de l'Élysée, « veut que le mérite et le travail soient récompensés, que ceux qui travaillent plus gagnent davantage, l'objectif n'est pas le nivellement général ». Claude Guéant répondait ainsi aux critiques de la socialiste Ségolène Royal, qui a comparé la situation de la France de 2009 à « l'Ancien Régime » d'avant la Révolution de 1789. Au passage, le collaborateur du président de la République a glissé que les stock-options étaient « une création socialiste ». Il a reconnu que Nicolas Sarkozy lui-même évoque souvent le fait « que les Français sont à la fois royalistes et régicides ». « Cela dit, en quoi serions-nous dans une situation d'Ancien Régime ? Concernant le fonctionnement de la démocratie, Nicolas Sarkozy l'a considérablement revitalisé avec la réforme constitutionnelle. En ce qui concerne le sujet des rémunérations, la situation sociale, toutes les situations de chômage, de rupture dans l'emploi sont douloureuses, et nous y attachons autant intérêt et d'importance que n'importe quelle personnalité politique », a-t-il lancé. Il a précisé qu'une amnistie fiscale en cas de retour en France de fortunes expatriées dans des paradis fiscaux n'était pas « à l'ordre du jour ».des élections difficilesClaude Guéant a par ailleurs indiqué que Nicolas Sarkozy allait « s'exprimer à un moment ou à un autre » dans la campagne des élections européennes, qui s'annoncent difficiles pour l'UMP. « Mais il ne va pas faire campagne », a-t-il ajouté. Il a confirmé qu'il y aurait un « réajustement » du gouvernement après le scrutin du 7 juin et a souligné que François Fillon était « un excellent Premier ministre qui s'entend très bien avec le président de la République, un chef d'état-major idéal ».Claude Guéant s'est félicité des résultats du G20 de Londres mais n'a toutefois pas exclu de futurs « accidents financiers » dans la crise, qui pourraient avoir « des conséquences durables », notamment sur l'emploi. H. F.
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