L'explosion de l'usage des appareils photo numériques profite à toute une chaîne de sociétés informatiques (matériels et logiciels) et télécoms (équipements et services) dont le particulier n'a pas idée. Au début, la pratique était tout simplement de stocker ses photos sur le disque dur de son micro-ordinateur. Mais les pannes de disque dur ont parfois détruit à jamais des souvenirs d'événements familiaux. Le disque dur externe est alors apparu comme une solution. Mais il n'est pas à l'abri d'un virus non plus.C'est l'une des raisons (pas la seule !) de l'engouement pour les sites de partage communautaire. Les Flickr (Yahoo), Picassa (Google) ou Pikeo (Orange) permettent de conserver, regarder et partager ses photos en ligne. C'est une des versions de ce qu'on appelle le « cloud computing ». Le concept fonctionne aussi avec la vidéo (YouTube ou Dailymotion) et cela fait le bonheur de l'informatique professionnelle.beaucoup d'intervenantsCar le chemin emprunté par une photographie, de la carte mémoire d'un appareil photo jusqu'à un des sites distants de Flickr, rencontre beaucoup d'intervenants. Les données vont transiter par le prestataire d'accès à Internet du particulier pour joindre le réseau. Les appareils y sont fournis par Alcatel-Lucent, Ericsson, Tellabs et Huawei. Puis elles vont passer par le c?ur du réseau, le routeur d'un Cisco ou autre Juniper Networks. Elles vont arriver à destination, en passant de nouveau par le matériel des spécialistes de l'accès (Alcatel, etc.), passeront par des serveurs (HP, Dell, IBM, Sun Microsystems) fonctionnant avec divers systèmes d'exploitation (Windows, Linux, Solaris), seront prises en charge par un logiciel de gestion de base de données (Oracle, IBM, Sybase, MySql) avant d'atterrir dans un système de stockage de données (EMC, NetApp, Pillar Data Systems, Isilon). L'essor des sites de partage profite à tous. P. B.

latribune.fr

19 Jan 2009, 1:30

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