tourismeDouze ans après sa création, Go Voyages, le spécialiste de la vente en ligne de billets d'avion, connaît toujours un développement soutenu. Pour l'exercice 2009, débuté en avril dernier, le président du groupe Carlos Da Silva attend une croissance de 21 % qui porterait son volume d'affaires à 850 millions d'euros. Au premier trimestre, clos à fin juin, cet objectif est dépassé avec une hausse de 30 % des ventes, à 200 millions d'euros, pour 40 % de passagers en plus. Le prix moyen du billet est en retrait de 7,5 %, à 384 euros, sous les effets de la baisse du prix de l'essence par rapport à l'an passé, de la multiplication des offres promotionnelles des compagnies aériennes et en raison d'une hausse de la demande sur les destinations plus proches.Go Voyages maintient ses tarifs sous pression pour figurer en tête des offres les plus compétitives sur les moteurs de recherche. « Depuis l'arrêt des commissions, nous sommes rémunérés par les compagnies sur la croissance des ventes d'une année à l'autre », explique le responsable. Pour dégager en 2009 un bénéfice identique aux 18 millions de profits affichés en 2008, il doit accroître ses ventes de 20 % cette année. Mais au-delà, il sera difficile pour la marque, qui a pour emblème une sympathique grenouille verte, de poursuivre à ce rythme.Le groupe a commencé à s'internationaliser : depuis un an, il est présent en Espagne et dans la foulée, il a décliné son site dans une dizaine de pays. En septembre prochain, Go Voyages renforcera la vente d'autres produits. « Les quelque deux millions de clients, qui achètent chaque année chez Go Voyages, ont également besoin de réservations d'hôtel, de locations automobile, ou de voyages packagés que nous pouvons leur vendre. » Enfin, toujours pour améliorer sa marge, le site proposera dans les prochains jours une nouvelle assurance annulation, plus souple. Avec ce nouveau produit, il compte séduire 35 % des acheteurs, contre 25 % avec son assurance actuelle. « La vente d'une assurance rapporte autant que la vente d'un billet », calcule Carlos Da Silva. Héléna Dupuydepuis un an, le groupe est présent en Espagne et dans la foulée, il a décliné son site dans une dizaine de pays.

latribune.fr

20 Juill 2009, 1:50

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