Une dot de 14 milliards d'euros pour le FSI

La Caisse des dépôts et l'État ont bouclé la dernière phase de la mise en place du Fonds stratégique d'investissement (FSI). Dimanche, les deux actionnaires (la CDC à 51 % et l'État à 49 %) du fonds souverain français se sont mis d'accord sur le détail des apports de 14 milliards d'euros de titres de participation au FSI. Des opérations qui deviendront effectives après la ratification du traité d'apport par l'assemblée générale des actionnaires du fonds le 15 juillet.Trois types d'actifs sont transférés au FSI : des participations minoritaires dans des sociétés cotées (la Caisse des dépôts apportera notamment 20 % d'Eiffage, 25,7 % d'Eutelsat, 20 % de Séché Environnement Environnement, 14,5 % d'Assystem et 7,6 % d'Accor et l'État 8 % d'Aéroports de Parise Paris et 13,5 % de France Télécome;lécom), des participations minoritaires dans des sociétés non cotées (l'État apporte ses 33 % dans les ex-Chantiers de l'Atlantique) et des participations dans des sociétés de portefeuille (CDC Entreprises) et des fonds de capital-investissement.Compte tenu de la volatilité des marchés et de l'absence de liquidité de certaines participations, il n'a pas toujours été évident pour les différents partenaires de s'entendre sur la valorisation des actifs. Mais, comme cela avait été prévu lors de sa création par l'État à la fin de l'année dernière, le FSI a désormais les moyens de ses ambitions. Il dispose d'une capacité d'investissement de 20 milliards d'euros répartis entre 6 milliards de liquidités (dont 1 milliard d'euros déjà libérés) et 14 milliards de participations. Ces dernières ont vocation à générer des dividendes, mais aussi à être cédées au gré des opportunités de plus-values ou d'investissement. D'où l'inquiétude de certains, même si, pour la direction du FSI, elle serait totalement injustifiée. « La gestion de ces participations par le FSI s'inscrira dans la durée et, pour ce qui concerne la gouvernance, dans la continuit頻, indique le fonds dans un communiqué.Le FSI, qui se défend d'avoir le moindre biais géographique ou sectoriel, devrait investir entre 2 et 3 milliards d'euros par an en vitesse de croisière et vise un rendement de ses investissements de l'ordre de 10 %. « L'engagement du FSI en 2009 dépassera le milliard d'euros. Il ira probablement jusqu'à 1,5 milliard et peut-être au-del࠻, déclarait son directeur général, Gilles Michel, à Reuters il y a quelques semaines. Aujourd'hui, le FSI a déjà investi plus de 500 millions d'euros dont 300 millions en investissements directs et 200 par le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles. nle FSI dispose d'une capacité d'investissement de 20 milliards d'euros.
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