Est-ce le début d'une sortie de crise pour Satyam ? Le régulateur boursier indien a autorisé le 6 mars la société de services informatiques, au centre de la plus grande fraude financière de l'histoire du pays, à vendre 51 % de son capital à un nouvel actionnaire majoritaire. Selon le quotidien indien « Business Standard », IBM et plusieurs sociétés indiennes seraient sur les rangs. IBM, très présent en Inde avec près de 75.000 employés, n'a pas commenté. Satyam, numéro quatre indien des services informatiques, a été précipité dans la tourmente par les malversations comptables de son PDG et fondateur, Ramalinga Raju, qui a artificiellement gonflé les comptes de l'entreprise pendant plusieurs années. En Bourse, le groupe vaut aujourd'hui à peine 500 millions de dollars, cinq fois moins que ce qu'il capitalisait avant la révélation de la fraude. Mais les candidats sont en terrain miné. Le nouveau conseil d'administration de Satyam plaide pour un démarrage rapide du processus de vente, alors que les comptes ne sont toujours pas audités. O. H.

latribune.fr

20 Mars 2009, 1:30

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