Les banques continuent de payer le prix fort pour leurs investissements à l'étranger. On se souvient que, en début d'année, les rapports des agences de notation sur l'exposition des banques dans les pays d'Europe centrale et orientale avaient fait grand bruit. Le problème est loin d'être réglé. Premier exemple : celui de BNP Paribas. Ses filiales ukrainienne et? américaine, UkrSibbank et BancWest, lui ont coûté plus de 400 millions d'euros au premier trimestre. Il faut dire que l'Ukraine a évité la faillite de justesse et qu'elle a dû solliciter l'aide du Fonds monétaire international. Quant à la Société Généralecute; Générale, elle est fortement exposée dans les pays d'Europe centrale et de l'Est ainsi qu'en Russie. Fin avril, Fitch indiquait que les prêts dans ces pays « représentaient quelque 10 % du total des prêts consolidés à fin 2008 et devraient faire l'objet de nouveaux provisionnements ». S. RO.

latribune.fr

23 Mai 2009, 1:39

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