Après les subprimes, l'autre bombe financière

PAI, propriétaire de 65 % du capital du fabricant de tuiles Monier, a été contraint de laisser les clés de cette société à ses créanciers, perdant au passage sa mise de 250 millions d'euros. Ce dossier éclaire les difficultés actuelles des sociétés rachetées avec de la dette. En cause, les excès des dernières années, avec des montages financiers très tendus qui mettent en péril les entreprises rachetées, leurs banquiers et l'industrie du capital-investissement. Les spécialistes anticipent une détérioration de la situation au second semestre. Signe de la dégradation de l'image des fonds de LBO, la petite phrase lâchée par le médiateur du crédit, René Ricol, devant les étudiants de Dauphine : « Je n'ai jamais rencontré de patron de LBO sympathique. » pages 2-3 et éditorial page 9la facture des rachats d'entreprises à crédit
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