Sortir de la brouille. Alors que le ministre des Affaires étrangères chinois, Yang Jiechi, rencontrait hier à Washington le président américain Obama, afin d'apaiser les nouvelles tensions diplomatiques entre les deux pays, la France cherche, elle aussi, à renouer des liens avec Pékin avant le sommet du G20 à Londres du 2 avril. Le temps presse : depuis la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le dalaï-lama le 6 décembre, en Pologne, les relations franco-chinoises sont au plus bas. Au point que le partenariat global stratégique établi entre les deux pays est aujourd'hui entre parenthèses. « Les deux diplomaties travaillent pour trouver les gestes nécessaires de réconciliation avant le 2 avril », explique à « La Tribune » l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, devenu l'émissaire de la France.Des gestes qui pourraient prendre la forme d'une déclaration commune, d'un entretien téléphonique, voire d'une rencontre. En novembre, le président Sarkozy avait pu compter sur le soutien de Pékin, lors du premier sommet du G20 à Washington. Les deux pays souhaiteraient retrouver cette unité de vues avant la réunion de Londres. D'autres signes d'apaisement pourraient suivre. à l'occasion par exemple du prochain voyage de Jean-Pierre Raffarin en Chine, prévu au mois d'avril, le deuxième depuis le début de l'année. Puis lors d'un déplacement en Chine du président de l'Assemblée nationale prévu fin avril : Bernard Accoyer pourrait profiter de cette visite officielle ? la première depuis 1982 ? pour poser la première pierre du chantier des réacteurs nucléaires EPR. Enfin, la réconciliation franco-chinoise pourrait être sellée avec la visite d'État du président chinois Hu Jintao en France dans le courant de l'année. Éric Chol

latribune.fr

25 Mars 2009, 1:28

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