La restauration rapide devrait retrouver la croissance dès 2010

estaurationDans le secteur de la restauration globalement en net recul cette année, les fast-foods, « kebabs », sandwicheries, pizzerias et consorts parviennent à tirer leur épingle du jeu grâce à des prix modérés pour un menu complet. En ces temps de crise, ce rapport qualité-prix correspond plus que jamais aux attentes des clients. Cela n'empêche pas le segment de la restauration rapide de subir en 2009 un coup d'arrêt après dix ans de croissance ininterrompue. Selon une étude du cabinet Xerfi sur la restauration rapide, après une croissance moyenne de 5,5 % par an entre 2000 et 2008, soit près de 50 % de progression sur la période, le secteur de la restauration rapide devrait rester stable en 2009. Les signataires de l'étude s'attendent à un retour à la croissance dès 2010 à hauteur de 3,5 % à la faveur d'un début de reprise économique. Xerfi estime que ce type de restauration profite notamment du raccourcissement de la pause déjeuner.nouveaux conceptsLa restauration rapide devrait également continuer à être soutenue par un développement de l'offre. Ce type de restauration suscite des vocations, souligne l'étude Xerfi, car elle présente une meilleure rentabilité. La marge nette dépasse souvent les 7 % dans la restauration rapide, contre 3 % en moyenne dans la restauration traditionnelle. Cet écart résulte du poids des frais de personnel : les salaires représentent seulement 26 % du chiffre d'affaires dans la restauration rapide car une large partie des ventes sont à emporter, à comparer à 41 % dans la restauration classique axée sur le service. De 2000 à 2007, 5.800 créations de restaurants rapides ont été enregistrées pour atteindre 18.760 entreprises. Les enseignes de la grande distribution s'intéressent également au créneau de la pause déjeuner sous les enseignes Carrefour City, ou Chez Jean (partenariat entre Casino et Relay).Enfin, l'offre se renouvelle également grâce à l'arrivée de nouveaux concepts. Xerfi s'intéresse notamment à l'émergence d'une nouvelle spécialité en France, les pâtes à emporter, dont le marché est estimé à plus de 50 millions d'euros. Héléna Dupuy
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