LD Diffusion traque virus et bactéries

Purifier l'air intérieur des maisons et appartements en en chassant les mauvaises odeurs, virus, bactéries et autres moisissures sans utiliser ni filtre ni produits chimiques, c'est l'innovation technologique proposée par BioZone Scientific International. Cette PME finlandaise a mis au point, à partir d'un brevet de la Nasa, un appareil capable de transformer l'air ambiant en plasma après exposition à une lumière ultraviolette. Une fois sorties de la chambre de purification, ces particules de plasma d'oxygène purifient l'espace aérien en détruisant jusqu'à 70 % des polluants organiques (bactéries, virus, etc.) et chimiques (odeurs, COV ou composants organiques volatils). Après un parcours dans le secteur du façonnage, Laurent Dubreuil a créé en 2007, avec Christophe Robert (ingénieur biomédical à la clinique de l'Anjou), LD Diffusion pour commercialiser ces produits novateurs sur l'ensemble de l'Hexagone.Adaptés à tout type de locaux, des sanitaires à des espaces de 300 m2, les appareils BioZone permettent notamment d'assainir et de décontaminer des chambres d'hôpital, de maison de retraite, d'hôtel, ainsi que des sites agroalimentaires, par exemple des salles ou des caves où peuvent se concentrer des germes et des moisissures indésirables. Au cours desa première année d'activité,LD Diffusion a déjà commercialisé 1.400 machines, dont près de la moitié dans le secteur médical.INDUSTRIES GENERATRICES D'ODEURS NAUSEABONDESLa société compte réaliser pour l'exercice en cours un chiffre d'affaires de 300.000 euros avec deux salariés. " Nous négocions actuellement des contrats avec d'importants distributeurs d'équipements multiservices dans le domaine de l'hygiène ", annonce Laurent Dubreuil. Car l'entrepreneur a voulu rebondir sur le succès du concept BioZone pour en étendre la notion aux industries génératrices d'odeurs nauséabondes telles que celles dégagées par l'équarrissage, la fabrication d'aliments pour animaux, de produits plastiques, etc. " Notre concept consiste à concentrer dans un caisson une forte quantité de plasma qui est injecté dans les fumées nocives afin de les détruire ", détaille le dirigeant, qui prévoit " un potentiel énorme " .Le projet faisant appel à une technologie pointue a reçu un accueil favorable de la part d'Oséo et de l'Ademe. Reste maintenant à réunir les 500.000 euros nécessaires à son développement (R&D, dépôt de brevets et achats de matières premières). Pour le porter, Laurent Dubreuil et Christophe Robert viennent de créer avec deux autres associés une deuxième société, ECO3 comme " écologique, économique et écodurable ".
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