Le prix des écrans plats devrait s'effondrer en 2009

Le marché des écrans plats à cristaux liquides (LCD), jusqu'alors abonné aux taux de croissance à deux chiffres, devrait subir de plein fouet les effets de la crise en 2009. Le cabinet DisplaySearch a annoncé hier tabler sur un recul de 16 % des ventes, à 64 milliards de dollars. Néanmoins, la hausse du marché en volume, alimentée par les pays émergents, resterait substantielle : + 17 %, à 119,9 millions d'unités. Un effet de ciseau à l'image de l'important recul anticipé des prix moyens de vente. Ces statistiques font ressortir un effondrement de 28 % du prix moyen de vente. Les marchés matures ? Japon, Amérique du Nord, Europe ? devraient pour leur part être quasiment stables en volume, estime le cabinet d'analyse. Dans son ensemble, le marché des télévisions (dont les LCD représentent 75 % des ventes) est attendu en recul de 18 % en valeur.Le pessimisme de DisplaySearch fait écho aux messages récemment délivrés par certains fabricants de téléviseurs ou distributeurs d'électronique grand public. Sony et Panasonic, deux des principaux acteurs mondiaux, ont ainsi récemment lancé des avertissements sur résultats. Aux États-Unis, le distributeur Best Buy a annoncé sur son troisième trimestre un recul de 5,3 % de ses ventes et évoque le « plus difficile environnement de marché jamais rencontr頻.la france à partPour la France, l'institut GFK se montre moins pessimiste sur la tenue du marché des écrans LCD en 2009, tablant sur un ralentissement de 4 % en valeur, et de 5 % en volume, la baisse du prix moyen étant compensée par l'agrandissement des écrans. Concernant la période actuelle, Claude Floch, directeur de la division électronique grand public de GFK, à contre-courant de la morosité ambiante, « ne constate absolument pas pour l'instant d'effet de crise sur les ventes d'écrans LCD ». GFK a ainsi calculé une croissance de 39 % des ventes d'écrans LCD dans les grandes surfaces en novembre. « La France reste dans une phase d'équipement de base des ménages », commente Claude Floch. « Il n'est pas impossible non plus qu'une partie des consommateurs, qui prévoyaient des achats plus lourds, comme une voiture, se reporte sur un écran plat en raison des difficultés d'accès au crédit », ajoute- t-il. Olivier Hensgen ++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++
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