Quand La malÉdiction s'acharne sur UBS

UBS, Citigroup et Merrill Lynch sont le trio de banques qui ont été les plus touchées par la crise des subprimes. La banque suisse a englouti près de 50 milliards de dollars en dépréciations d'actifs sur ses activités de marché investies dans l'immobilier américain. Cette lourde facture a coûté la place de son emblématique président Marcel Ospel, débarqué manu militari par son conseil d'administration. UBS a été néanmoins contrainte de procéder à trois injections de capitaux frais. La première, il y a un an, s'était élevée à 12 milliards de francs suisses (soit autant en dollars). La banque avait notamment fait appel au fonds souverain de Singapour GIC pour 9,5 milliards. Quelques mois plus tard, elle avait dû procéder à une nouvelle augmentation de capital de 15 milliards de dollars. En octobre dernier, face à l'aggravation de la crise et de ses pertes, UBS a été contrainte d'accepter une recapitalisation de 6,5 milliards de francs suisses auprès de la Confédération suisse qui est ainsi devenue son actionnaire à hauteur de 9,3 %. Depuis, elle a entamé une profonde refonte de sa banque d'investissement en tirant définitivement un trait sur ses ambitions américaines qui lui ont coûté si cher. Mais la voilà maintenant placée au centre de l'affaire Madoff. M. PE.
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