L'OBJET DE L'étéPas un été digne de ce nom sans ces 2 m2 de tissus bien ficelés. Né en Polynésie ? plus facile à porter que la traditionnel Tapa en écorce battue ? le carré d'étoffe aux imprimés organiques a longtemps représenté la faune et la flore des pays tropicaux. Immortalisé sur quelques vahinés saisies par l'artiste Paul Gauguin, le pagne multicolore peut-être peint à la main, brodé, teint à l'éponge (puis « dor頻 au soleil) ou trempé dans des bains de couleurs, pour des obtenir des subtils dégradés. Quelques-uns s'habillent même de motifs végétaux, grâce à des feuilles de fougère ou des fleurs laissées posées au séchage. Aujourd'hui, porté sur toutes les plages du globe, le Kenga ? comme on l'appelle dans certains pays d'Afrique ? se noue au gré de ses envies. Chez l'homme et la femme, il peut se nouer derrière la nuque, façon chèche, se glisser entre les jambes pour feindre un maillot de bain, ou simplement s'enrouler autour des hanches, à la manière d'une toge de gladiateur? Libre à vous ! À choisir cet été décoloré (à la manière des chanteurs hippies), serti de sequins comme la sultane de Saba ou même orné de messages, comme ces paréos ? vus sur les plages brésiliennes ? entièrement brodés de « Senhor do Bonfim », fameux bracelets porte-bonheur du pays. Ne reste plus qu'à choisir.Julie André

latribune.fr

03 Août 2009, 1:48

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