Cette bombe qui menace les marchés boursiers

L'exercice sera périlleux. Comme chaque année depuis 2005, les entreprises doivent procéder à des tests de dépréciations sur la valeur de leurs acquisitions. La facture sera alourdie par la crise économique. Elle remet en cause les perspectives sur lesquelles s'appuyaient les prévisions de recettes supplémentaires que devait procurer la croissance externe des groupes cotés. La menace est à la hauteur du poids de ces actifs au bilan des sociétés du SBF 120. Avec un montant de 345 milliards d'euros, ils représentaient plus de la moitié de l'actif net des sociétés présentes dans l'indice et 40 % de leur capitalisation boursière globale. De son côté, le cabinet d'analyse financière indépendante Alphavalue estime que les 330 sociétés européennes qu'il suit devraient procéder à 360 milliards de dépréciations pour constater la perte de valeur de leurs acquisitions. Pages 2-3 et éditorial page 9
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