luxePour la première fois depuis sa cotation en 1995, Interparfums pourrait finir l'année 2009 avec un chiffre d'affaires en recul. Sur le premier semestre, il baisse de 5,5 %. « Nous devrions continuer sur cette tendance au second semestre », estime Philippe Benacin. Pourtant, le patron du fabricant de parfums sous licence comme Burberry, Lanvin, Paul Smith, Nickel, etc.) parle aussi de « résultats très positifs » en les comparant à « des marchés déprimés dans le monde entier, dont les ventes se situent entre zéro et ? 20 % selon les pays ». En cause, le déstockage qui continue, même s'il ralentit, chez les distributeurs, et la consommation atone aux États-Unis ou en Grande Bretagne, qui affecte ses marques Burberry (? 13 %) ou Paul Smith (? 11 %).L'année 2009 sera donc difficile, avec une marge opérationnelle « moins bonne » qu'en 2008. Mais Philippe Benacin reste confiant. Sa stratégie pour les années à venir ? « Plus de marques toujours plus haut de gamme », répond-il du tac au tac. De cinq actuellement, il pourrait donc passer à sept ou huit grandes signatures. Une nouvelle, « très prestigieuse », devrait rejoindre le groupe avant la fin de l'été. Sur les marques existantes, le programme de lancement sera soutenu en 2010, avec notamment la création d'une première ligne de maquillage Burberry en juillet. Elle sera lancée en exclusivité dans 30 enseignes prestigieuses de 30 villes du monde, dont les Galeries Lafayette pour Paris. S. L.

latribune.fr

06 Août 2009, 1:48

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