Les investisseurs français sont plutôt bien protégés et bien traités

Une enquête multicritère menée sur 16 marchés et réalisée par Morningstar sur le « traitement » des investisseurs montre que le marché hexagonal est loin d'être mal placé. Sur une échelle allant de A à F, la France obtient B?. Seuls les États-Unis obtiennent la note maximale de A. Les six critères retenus sont : protection de l'investisseur (C pour la France), transparence du prospectus et de l'information délivrée aux investisseurs (C+), transparence au niveau commercial (C+), les frais et les coûts (B?), la fiscalité (B) et la distribution (B?).Le mois dernier, seules les stratégies de CTA Global, d'« equity market neutral » (positions aux neutres au marché) et de ventes à découvert ont enregistré une performance négative. Selon les indices alternatifs calculés par l'Edhec, elles baissent respectivement de 1,50 %, 0,15 % et 8,38 %. À l'inverse, les stratégies les plus performantes sur le mois ont été les marchés émergents (+ 6,54 %), l'arbitrage de convertibles (+ 5 %) et le « long-short equity » (+ 4,24 %). Depuis le début de l'année, l'arbitrage de convertibles arrive largement en tête avec un gain de 14,6 %. Tandis que les stratégies de CTA Global et de ventes à découvert se classent dernières avec un recul respectif de 3,7 % et de 7,2 %.Le 25 février dernier, la CSSF (le régulateur luxembourgeois) faisait injonction à l'UBS Luxembourg, en sa qualité de dépositaire de la Sicav Luxalpha, de se mettre en conformité dans un délai de trois mois avec la législation du grand-duché afin de poursuivre son activité de banque dépositaire. Dans le cas contraire, le régulateur se réserve le droit de prendre toutes les mesures prévues par l'article 53 de la loi du 5 avril 1993 ; cet article ne prévoit pas le retrait d'agrément.La dernière étude du cabinet Watson Wyatt, intitulée « The Future ot the Asset Management Industry », montre que les acteurs pratiquant une gestion active connaissent des pressions sur leurs bénéfices, entraînant un changement de l'industrie de la gestion d'actifs en 2009 avec des réductions d'effectifs et des fusions. Par rapport à 2008, les recettes sont déjà en baisse de 30 % à 50 %, et cela ne s'améliorera pas sans un retour des souscriptions et un effet marché fortement positif.L'assureur américain serait en discussion exclusive avec un groupe composé de Franklin Resources, gérant de Franklin and Templeton Mutual Funds, Crestview Partners (société de capital-investissement). Le groupe est conseillé par Charles Johnson, ancien coprésident de Franklin et fondateur de Tanao Capital, société de gestion alternative. Cette activité pèse 100 milliards de dollars. AIG espère tirer 500 millions de dollars de cette vente.
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