Le temps risque de sembler long aux actionnaires de Kaufman & Broad, au premier rang desquels figure la société d'investissement PAI. Lourdement endetté et confronté à la chute du marché du logement, le promoteur immobilier français a obtenu hier de ses créanciers un réaménagement de certains de ses engagements bancaires. Ainsi, en 2009, les dates de remboursement des emprunts de Kaufman & Broad ne seront plus conditionnées au respect de ratios financiers. En contrepartie de cet assouplissement, le promoteur, dont la dette financière nette représentait plus de trois fois les fonds propres au 31 août, ne devra plus verser de dividendes à ses actionnaires pendant trois ans au moins. Un coup dur pour PAI, propriétaire de 85,66 % du capital. C'est grâce à un fort recours à l'endettement que la société d'investissement avait fait main basse sur Kaufman, en juillet 2007. Et, comme dans tout LBO (leverage buy-out), PAI entendait rembourser ses 496 millions d'euros de dette d'acquisition grâce? aux dividendes reçus du promoteur. PAGE 11 ET éditorial page 7

latribune.fr

12 Jan 2009, 1:26

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