Siemens, qui se débat depuis la fin 2005 dans une affaire de corruption, a renoncé à faire voter un " quitus " pour ses dirigeants lors de l'assemblée générale de ses actionnaires prévue le 24 janvier. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung à paraître aujourd'hui, des douzaines de salariés du groupe sont passés aux aveux dans le cadre d'un programme d'amnistie et ont incriminé des dirigeants de Siemens. Plusieurs membres du directoire auraient ainsi été au courant de la corruption qui régnait dans certaines branches et l'auraient sciemment tolérée. Siemens a déjà reconnu avoir découvert un montant total de 1,3 milliard euros de fonds douteux dans ses comptes, qui auraient servi, sous forme de pots-de-vin, à décrocher de grands contrats internationaux. L'affaire a déjà coûté leurs postes à Klaus Kleinfeld, prédécesseur du président du directoire, et au président du conseil de surveillance, Heinrich von Pierer.

latribune.fr

26 Sept 2008, 4:07

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