LE SOIR + La deuxième mort de Renault-Vi

LE SOIR + La deuxième mort de Renault-Vilvorde « La deuxième mort annoncée de Renault Vilvorde creuse davantage le fossé entre les citoyens et la politique. Le " noyau dur" des ouvriers gardait espoir qu'une victoire de la gauche française pourrait sauver leurs emplois. Ils concluront que les promesses électorales ne sont que paroles. Que l'alternance n'est qu'un mythe. Que la puissance publique se soumet tout entière à la logique financière. Lionel Jospin a promis de réduire le temps de travail et de revoir la loi sur les licenciements économiques. La fermeture de Vilvorde augure mal de sa volonté d'infléchir lisiblement le cours des choses. Dans l'affaire Renault, il était au pied du mur. Il a préféré s'abriter derrière l'alibi d'un rapport. Et abdiquer la responsabilité sociale de Renault : procéder au minimum à une reconversion crédible. » DE STANDAARD + Une fermerure à la manière du XIXe Siècle « Pourquoi Vilvorde a-t-il été choisi ? Parce que la fermeture d'un site français aurait provoqué beaucoup plus de commotion politique en France, et celle d'un site français ou espagnol aurait davantage fait chuter le chiffre d'affaires de Renault qu'en Belgique, où le marché est plus petit. On a trouvé des arguments économiques pour rationaliser ce choix. Cette alternative dépendait aussi des autres entreprises, mais elle n'a pas recueilli beaucoup de soutien des ouvriers étrangers. Les hommes politiques n'ont pas présenté beaucoup d'arguments non plus. Et les déclarations des socialistes français avant les élections ne signifiaient rien, comme on l'a vu ensuite. Ce qui est vrai est que, entre-temps, les politiques nationaux (belges) et européens sont en train de chercher des solutions afin d'éviter que des fermetures se fassent encore à la manière du XIXe siècle, comme ça c'est passé à Vilvorde. » TIME + La France, le Don Quichotte des temps modernes « Avec ou sans les bottes de cowboy , Bill Clinton marchait d'un pied ferme la semaine dernière au sommet du groupe des Sept (plus la Russie) à Denver. Le président américain a mis en exergue le "modèle américain" de croissance économique et a suggéré que le reste du monde s'en inspire. Ses sermons ont provoqué une vague de ressentiment. La France s'efforcera-t-elle de ressembler à l'Amérique ? "Bien sûr que non", s'est offusqué le président Jacques Chirac. "Chaque pays a son modèle", a-t-il ajouté. Chirac avait raison, bien sûr. Comme les récentes élections françaises l'ont montré, même ses appels en faveur d'une Europe unie n'ont pas empêché les électeurs de porter au pouvoir les socialistes pour préserver les valeurs françaises, dont le système de protection sociale, regardé comme la cathédrale de la civilisation du XXe siècle. La France donne l'impression d'être le Don Quichotte des temps modernes, combattant des tendances économiques inexorables. Mais cette image n'est pas tout à fait correcte. Un nombre croissant de Français commence à percevoir la mondialisation comme un concept inévitable et non plus comme un choix. » FINANCIAL TIME + Une opportunité pour Honk Kong « En Chine, la rétrocession de Hong Kong est présentée comme une raison d'orgueil national. En Grande-Bretagne, elle apparaît comme un rappel de la fin de la gloire impériale. Pour les habitants de Hong Kong, c'est un moment d'anxiété en ce qui concerne l'avenir. Mais, pour chacun des participants, cet événement devrait être considéré aussi comme une grande opportunité. Il y a huit ans, personne n'aurait pensé que Hong Kong pouvait arriver à la cérémonie d'aujourd'hui dans un état d'esprit aussi positif. Le territoire est en plein boom économique, et il jouit d'une stabilité sociale. La Bourse bat tous les records. La Chine a su se montrer prête à respecter le concept cher à Deng Xiaoping "un pays, deux systèmes". Si Pékin tient ses promesses, Hong Kong pourra garder beaucoup de son caractère unique. »
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