Le laboratoire Alcos s'offre plus qu'un lifting

« Nous venons de nous doter d'une plate-forme de formulation de crèmes solaires biologiques sur laquelle nous avons déjà développé trois formules cadres à proposer à nos clients. D'autres seront finalisées sur les prochains mois. À plus long terme, nous prévoyons une plate-forme dédiée aux produits pour bébés », explique Laurent Le Faucheur, PDG du laboratoire Alcos, à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône).Spécialisée dans la fabrication à façon de cosmétiques et capillaires, la PME, installée auparavant à Velaux, à une vingtaine de kilomètres, où elle ne pouvait plus s'étendre, tire profit de son entrée dans un nouveau bâtiment, inauguré en novembre 2010. Désormais, elle dispose d'un site de 3.500 m2, entièrement neuf, représentant un investissement global foncier, immobilier et industriel de 3,5 millions d'euros, principalement financé en crédit-bail. Trente-trois salariés y travaillent dont cinq sur le département R&D, en charge de concevoir, à la demande, les produits voulus par la clientèle.Cap sur l'export« Nous pouvons intervenir sur toute la chaîne, de la formulation à l'assistance réglementaire et qualité, en passant par la certification ou le conditionnement », précise Laurent Le Faucheur, à la tête de la société depuis juillet 2010. L'exercice s'est achevé sur un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros, légèrement en retrait des espérances en raison du déménagement de l'activité et de la mise en service du nouvel outil. L'année 2011 devrait connaître une croissance significative : « Nous mettons en oeuvre les efforts commerciaux nécessaires pour atteindre l'objectif de 4 millions d'euros, mais sans vouloir aller trop vite pour éviter les erreurs. Nous savons que l'outil peut suivre, puisqu'il peut traiter de 5.000 à 30.000 flacons par jour », assure-t-il.Tirant 60 % de son activité de cosmétiques biologiques, l'entreprise compte une soixantaine de clients. Cette année, elle projette d'investir divers salons professionnels en France et à l'étranger pour étoffer encore ce portefeuille. « L'export, de l'ordre de 10 % actuellement, devient un impératif face à un marché français très encombré. Nous avons mis au point une gamme de soins du visage pour des clients asiatiques. Les commandes arrivent. » De nouveaux recrutements se concrétiseront au fur et à mesure des contrats : Alcos en prévoit 17 dans les trois prochaines années. Cet objectif fait même l'objet d'une convention avec le conseil général des Bouches-du-Rhône.Jean-Christophe Barla, à Saint-Cham
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