Fustigés pour n'avoir pas répercuté la baisse de la TVA sur leurs prix, les restaurateurs tentaient hier soir d'emporter un accord sur les salaires. Les syndicats patronaux, en proie à de fortes rivalités internes, sont arrivés affaiblis à la table des négociations. Les cinq organisations patronales (Umih, Synhorcat, GNC, CPIH, Fagiht) ont proposé une revalorisation moyenne des salaires de 6 % (soit un coût selon eux de 600 à 900 millions d'euros par an), deux jours fériés supplémentaires (200 millions) et la mise en place d'une mutuelle de santé (150 millions). Et ils ont annoncé une prime exceptionnelle plafonnée à 200 euros. Les syndicats de salariés FO, CGT et CFTC exigent une prime double et pérenne.
Restauration : les négociations salariales patinent
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