Le CAC 40 retombe vers ses plus-bas annuels

Dans le sillage d'un premier semestre tourmenté, le troisième trimestre sur les marchés a commencé dans la déprime. A la clôture jeudi, le CAC 40 affichait une chute de 2,99 % à 3.339,90 points. Ce qui ramène l'indice phare de la Bourse de Paris non loin de son plus-bas annuel de 3.287 points atteint le 25 mai dernier. Les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale s'accentuent et les statistiques macroéconomiques du jour n'ont guère été rassurantes (voir ci-dessous). Seuls éléments positifs, l'Espagne a mené une émission obligataire à cinq ans malgré la menace de perdre sa note AAA par Moody's. Coup de frein de l'autoPar ailleurs, l'annonce d'une nouvelle opération spéciale de la BCE permettant aux banques d'emprunter des fonds illimités sur six jours a été bien perçue alors qu'une importante échéance de remboursement des banques européennes à la BCE avait lieu. Dans ce contexte, le secteur financier a été sous pression. Lanterne rouge du CAC 40, Dexia a décroché de 5,26 % à 2,73 euros, suivi de Société Généralecute; Générale (- 4,2 % à 32,86 euros), de Crédit Agricolegricole (- 3,88 % à 8,30 euros), d'Axa (- 3,69 % à 12,27 euros) et de BNP Paribas (- 2,86 % à 43,49 euros). Le compartiment automobile a aussi été attaqué dans la foulée de la confirmation d'un nouveau coup de frein du marché automobile en juin. Peugeot, qui a vu ses ventes reculer de 5,6 %, a lâché 4,84 % à 20,04 euros. Renault, dont la baisse des ventes a été limitée à 1 %, a tout de même abandonné 3,98 % à 29,56 euros. La séance a été difficile aussi pour le secteur du luxe. Après avoir affiché les plus fortes progressions au premier semestre, LVMH (- 5,13 % à 85,20 euros) et PPR (- 4,34 % à 98,10 euros) ont été affectés par les inquiétudes sur l'économie chinoise. Aucune valeur du CAC n'a terminé la séance en hausse. En revanche, totalement à contre courant du marché, Ubisoft s'est, lui, distingué avec un bond de 3,57 % à 6,41 euros. L'analyste Deutsche Bank a inversé son avis sur le dossier, en relevant sa recommandation à « acheter » contre « vendre » auparavant. Blandine Hénault
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