Politique industrielle  :

Le choix d'un tandem français pour reprendre Areva T&D, la filiale du groupe nucléaire, le montre : l'État est de retour dans l'industrie. L'offre d'Alstom et de Schneider n'était pas la mieux-disante et elle suscite l'hostilité des salariés et des cadres dirigeants d'Areva T&D qui la jugent dangereuse. Mais Nicolas Sarkozy, échaudé par les exemples Arcelor ou Pechiney, a préféré garder ce fabricant d'équipements pour réseaux électriques dans le giron de groupes tricolores. Depuis son élection, il affiche ainsi sa volonté de maintenir à flot des entreprises jugées stratégiques ou emblématiques. En témoignent les exemples du carrossier Heuliez, que l'État veut spécialiser dans la voiture électrique, de l'armateur CMA CGM, pour lequel Bercy cherche des financements, ou de la maison de couture Christian Lacroix. Le gouvernement avait incité Bernard Krief Consulting à déposer une offre de reprise, mais elle a été rejetée hier par le tribunal de commerce.Pages 2-3 et éditorial page 8
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