2 - Quelles conséquences... pour les entreprises

Qu'elles se financent auprès des banques ou sur les marchés financiers, les sociétés profitent depuis plusieurs mois de la baisse des taux d'intérêt. Tout d'abord celles qui, comme Vranken Pommery, ont un endettement à taux variable. Lors de la présentation de ses résultats semestriels, le numéro deux mondial du champagne a explicitement mentionné l'impact favorable des taux sur ses charges financières, et donc sur son résultat net.Le bas prix de l'argent est aussi une aubaine pour celles qui désirent se désendetter. Avec un ratio dette nette sur fonds propres moyen de 56 % pour les groupes cotés à Paris - il était de 66 % en 2007 -, les taux des crédits bancaires sont compris entre 3,5 % et 4 %. Selon les estimations Factset pour 2010, le niveau global de l'endettement du CAC 40 sera peu ou prou le même que celui de 2009, mais plus de la moitié des sociétés devraient réduire le montant de leur dette financière nette. Accor notamment diviserait la sienne par deux.Enfin, le bas prix de l'argent permet une stratégie d'acquisition. Certes, les résultats semestriels sont bons (41,5 milliards d'euros de bénéfices pour les valeurs du CAC 40), et beaucoup de groupes affichent des trésoreries positives. Mais vu les conditions actuelles d'emprunt et les sommes parfois engagées, il est tentant de solliciter les marchés, voire sa banque. Selon le cabinet Alphavalue, compte tenu du niveau des taux d'intérêt et des multiples de valorisation des actions, toute opération payée en cash serait aujourd'hui créatrice de valeur. Jacques Nédellec
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