Déjà très touchées par la crise, les régions industrielles n'ont pas fini de panser leurs plaies. Selon les prévisions du cabinet Asterès, ces dernières, en particulier la Lorraine et la Franche-Comté où l'automobile et l'industrie des biens intermédiaires sont très présentes, afficheront une progression du PIB limitée à 0,5 % cette année. Soit 0,5 % de moins que la prévision de croissance nationale d'Asterès. « Comme les autres régions industrielles (Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne, entre autres), elles subissent une concurrence forte de la part des pays émergents, dans le secteur textile par exemple, mais aussi de pays européens. C'est le cas de l'Allemagne sur le marché des biens d'équipements », explique Nicolas Bouzou d'Asterès. progression de l'activitéLes régions de services, comme celles bordant la Méditerranée et l'Île-de-France, connaîtront en revanche une croissance un peu plus soutenue. L'Île-de-France résistera grâce à une compétitivité intrinsèque liée à la présence sur son sol d'entreprises de services à forte valeur ajoutée. La progression de l'activité serait comprise entre + 1,1 % et + 1,3 % dans la principale région économique de France. Portée par la compétitivité de son industrie aéronautique, la région Midi-Pyrénées affichera le taux de croissance le plus élevé (+ 1,4 %). Une performance égalée par l'île de Beauté. « La Corse continuera d'échapper aux difficultés de l'industrie, presque absente sur son territoire, et de bénéficier d'investissements publics programmés dans le cadre du ?programme exceptionnel d'investissement?, achevé en 2013 », explique l'économiste.

latribune.fr

03 Févr 2010, 23:44

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